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explication de texte eric weil

Publié le 31/10/2016

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PHILOSOPHIE Dans ce texte, des questions se posent à nous. Qu’est-ce que l’homme ? Qu’est-ce qui distingue l’être humain des autres animaux ? Eric Weil a tenté de répondre à ces questions. Sa thèse est que l’homme refuse d’être ce qu’il est à la différence des animaux. L’homme est un être vivant comme les autres mais en plus d’avoir des besoins, il a aussi des désirs. Puis l’homme est un être de désir puisqu’il est un homme de langage. En outre, l’homme est un animal comme les autre avec des besoins mais qui a des désirs qui disent « non » à la nature puisque c’est un être de langage. On peut dire que c’est un animal qui a pour spécificité de se détacher de la nature. Cette thèse se présente en deux parties. Tout d’abord, le début du premier paragraphe n’explicite pas clairement la thèse de Weil. Weil nous dis seulement qu’il existe une différence entre l’homme et les autres êtres vivants, sans nous la préciser comme nous le dit cette phrase du texte « L’homme est un être comme les autres, un être vivant, mais tout en étant comme les autres, il n’est pas seulement comme les autres ». L’homme n’est pas seulement comme les autres car outre des besoins il a aussi des désirs. Pour illustrer cette idée il nous donne deux exemples de désirs : celui du désir amoureux qui dépasse le stade du besoin sexuel. Puis ensuite celui de la nour...
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« ses désirs sont infinis.

Weil nous donne l’exemple de la sexualité, l’homme ne cherche pas seulement à assouvir ses besoins sexuels, il veut également être aimé.

Nous avons également l’exemple de la cuisine, l’homme ne veut pas consommer sa nourriture telle qu’elle est, crue mais il la transforme de multiples manières.

Puis nous avons l’exemple de l’esclavage, l’homme ne veut pas seulement être, il veut également être reconnu par une autre conscience.

L’homme sait ce qu’il ne veut pas, il ne veut pas rester ce qu’il est et être ce qu’il est, il ne veut pas de ses spécificités naturelles.

Quand Weil dit que l’homme sait très bien ce qu’il ne veut pas, c’est dans le sens où il est incapable de se définir un objectif final, un idéal bien défini qu’il devra atteindre.

Le désir est donc à distinguer du besoin, qui renvoie au manque et à ce qui est utile pour le combler.

Le besoin révèle du corps et le désir de l’âme.

Selon Weil, l’homme est un animal comme les autres, mais outres des besoins il a aussi des désirs qui sont de dire « non » à la nature puisque c’est un homme de langage. Le besoin, commun aux animaux et aux êtres humains, le désir et le langage propres à l’homme sont liés.

En quoi le langage fait-il de l’homme un être spécifique ? Dans un premier temps nous évoquerons les spécificités du langage humain, fondé sur la double articulation.

La double articulation est un concept linguistique.

Le langage humain se singularise par le phénomène de la double articulation.

Puis dans un deuxième temps, nous analyserons le rapport entre le langage, le besoin et le désir.

Pour finir sur le rôle essentiel du langage dans le processus d’humanisation. Au sens large, le langage signifie tout système ou ensemble de signes permettant l’expression ou la communication, on parle de langage animal.

Mais le langage, à son vrai terme est une institution universelle et spécifique de l’humanité.

La linguistique qui est l’étude scientifique du langage montre que le langage humain, à la différence des modes de communication animale est un système qui se caractérise par la double articulation.. »

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