Explication de texte de Rousseau extrait de l'« Emile ou de l'éducation »
Publié le 05/05/2013
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Dans ce texte, extrait de l’ « Emile ou de l’éducation «, Rousseau établit que l’homme se trouve ignorant de ce que c’est que le bonheur et le malheur. Le droit au bonheur est une notion qui se dégage au 18ème siècle et qui va contre l’esclavage, l’oppression ou tout autre moyen de contrainte de l’individu qui le rendrait malheureux. L’homme est un être sensible qui est capable de sentir le bonheur et le malheur. Ainsi, sentir de la douleur, c’est ne pas satisfaire ses désirs et, mais au contraire, sentir le bonheur serait de satisfaire nos désirs. Le désir que nous éprouvant pour être heureux sont pour autant des souffrances, aspirant à être résorbées. Nos désirs sont énormes, mais sommes nous capable de les satisfaire ? Nos désirs nous mènent-ils vers le bonheur ? Y a-t-il un chemin qui nous mène vers le bonheur ? On essaiera de répondre à ses questions en divisant le texte en 3 parties. En premier lieu, on analysera la thèse de Rousseau sur le bonheur, puis on étudiera le bonheur et le désir ensemble. Enfin on pourra étudier l’âme ordonnée menant au chemin du vrai bonheur. Dès le début du texte, Rousseau annonce sa thèse sur le bonheur mais sans rien démontrer. L’emploi du « nous « fait appel à un sens de partage et le pronom « on « généralise tout individus impliquant même le lecteur. Le lecteur arrive à une conclusion que l’état de bonheur absolu n’existe pas, « on n’y goûte aucun sentiment pur « et qu’il existerait peut être un bonheur relatif. La négation employée de la ligne 1 « ne « est suivit du verbe « savoir « incitant le lecteur à prendre conscience qu’il est ignorant de ce que c’est que « le bonheur « et le « malheur « . Rousseau emploie vers la ligne 2, les mots « âme « « corps «, pour ainsi dire qu’ils ont une relation étroite avec le bonheur et le malheur. L’âme et le corps sont inséparables et sont en quelques sortes deux façons de parler de la substance individuelle. L’âme aurait un force de mouvoir le corps et le corps d’agir sur l’âme en causant les sentiments et les passions. C’est la qu’on peut parler d’une sorte d’échange d’informations ou bien tout simplement comme le dit Roussea...
«
d'informations ou bien tout simplement comme le dit Rousseau « un flux continuel ».
A l'aide du champ lexical employé, Rousseau dégage une relation entre le « bonheur » et le « malheur » et de
la confusion dans lequel ces deux sentiments fonctionnent par groupes d'oxymore.
Ce dernier mêle ses états
afin de démontrer qu'ils ne peuvent pas être séparés l'un de l'autre et qu'ils sont de plus la mesure l'un de
l'autre.
Dans ce paragraphe, Rousseau s'appuie sur des oxymores « plus-moins », « heureux-malheureux »,
« souffrance-jouissance» (ligne3-4) pour mettre en valeur ses propos.
On peut prendre l'exemple de la
définition du bonheur et du malheur présentée par Rousseau à la ligne 4-5.
Ces deux états sont cités
parallèlement, séparés par un point virgule.
L'emploie de « le plus » et « le moins » nous indique comme si
l'état est mesurable.
« Le plus heureux » des hommes serait celui qui « souffre moins de peine ».
Cependant, le
malheureux serait alors mesurable par le manque de plaisirs.
Il est intéressant de noter ici que Rousseau
n'emploie pas le terme du « plus malheureux » mais emploie le terme du « plus misérable », car misérables,
nous le sommes quand on n'arrive pas à satisfaire nos désirs que nous éprouvons dépassent notre capacité à
les satisfaire.
A partir de la thése de Rousseau, il n'existe pas d'équilibre entre les souffrances et les jouissances, car en
comparant ses deux états, c'est la souffrance qui gagne.
Il y aurait « toujours plus de souffrances que de
jouissances ».
Encore une fois, cet exemple est généralisable et s'applique à « tous » car il serait « la différence
commune à tous».
Le plus haut degré du bonheur voire même l'extrême bonheur serait la « félicité de
l'homme » et elle serait toujours liée à une souffrance même minime.
D'après Rousseau, on comprend que plus
on souffre de maux plus on est malheureux, et moins il y aura de maux, moins on souffrira et plus on sera
heureux.
Rousseau prend conscience de ce que rend les hommes malheureux et en déduit de ce fait ce qui rend les
hommes heureux.
Si le bonheur est l'état de satisfaction il n'en demeure pas moins une façon de régler ses
désirs sur ses facultés c'est-à-dire acquérir ce que l'on veut et en jouir.
Rousseau met en valeur le fait que le désir est inséparable de la peine car le corolaire de désir est la
privation en conséquence.
Plus on arrive à contrôler ses désirs moins la privation sera forte et donc moins la.
»
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