Explication De Texte de Locke sur l'éducation
Publié le 27/02/2022
Extrait du document
«
Ce texte philosophique est extrait du préambule de « Quelques pensées sur
l’éducation » de John Locke.
Locke est un philosophe anglais du XVIIe siècle qui
s’intéresse à divers sujets comme la philosophie de l’éducation ou encore la
philosophie de l’esprit.
A travers cet extrait, l’auteur aborde les thèmes du bonheur et
de l’éducation.
Le bonheur si l’on s’attache à son étymologie latine, on s’aperçoit qu’il
est lié au hasard, à la chance.
C’est une aspiration commune a tous qui apparaît
comme un idéal à acquérir mais aussi comme une source d’illusion.
Souvent défini
comme un état complet, stable et du durable de satisfaction, le bonheur apparaît en
opposition au plaisir ou à la joie.
L’éducation lui s’oppose à la brutalité, à la
sauvagerie.
Du latin educatio « formation de l’esprit », elle est la mise en œuvre de
méthodes et de procédés propres à assurer la formation et le développement d’un
être humain.
L’auteur soutien ici la thèse selon laquelle le véritable bonheur s’atteint
en étant stable et bien physiquement mais également mentalement.
On n’a besoin
que de ces deux conditions.
Sans l’une de celles c’est-ci aucun bonheur n’est possible
puisqu’il ne sera pas complet.
Nous nous demanderons par quels moyens pouvons
nous atteindre le véritable bonheur ? Locke nous expose de la ligne 1 à 6, les deux
conditions pour atteindre le bonheur puis de le ligne 6 à 10 on s’aperçoit que certaines
personnes ont une capacité naturelle à suivre le droit chemin et enfin l’auteur examine
le rapport entre le bonheur et l’éducation de la ligne 10 à 15.
A la première ligne de son texte, Locke utilise une citation extraite de la Satire
X de Juvénal, poète satirique de la fin 1er siècle : Mens sana in corpore sano, phrase
latine qui se traduit par « un esprit sain dans un corps sain » .
Il opère une
distinction entre d’une part l’esprit qui évoque quelque chose d’immmatériel, de subtil
et qui renvoie à l’activité mentale et spirituelle d’un être pensant et d’autre part le
corps qui constitue la matérialité d’un être vivant, sa dimension physique.
Il relie ses
deux notions à la santé du bonheur.
L’esprit et le corps ont donc une relation étroite
avec celui-ci puisqu’ils apparaissent indissociables pour pouvoir atteindre un bonheur
authentique.
Avec cette première phrase, il nous donne sa définition du bonheur étant
d’avoir à la fois un corps et un esprit sain.
Il n’y a alors pas de choses à posséder en
plus pour atteindre cet état complet de satisfaction, toutes les autres choses
apparaissent insignifiantes.
L’auteur poursuit ensuite son raisonnement à la ligne suivante en nous faisant
comprendre de façon implicite que ces deux notions ne sont pas données a tous, tout
le monde n’y pas accès en utilisant le terme « avantages ».
Celui qui les possède a le
droit a un bonheur complet, il a tout en sa possession et a une certaine supériorité par
rapport à celui qui en a un des deux.
Celui-ci ne peux profiter d’autre chose et
combler ce vide.
La négation employée « ne […] guère » suivit du verbe savoir incite
le lecteur à prendre conscience que sans un corps et un esprit sain il est ignorant de
ce que c’est que le bonheur et se retrouve renfermer sur l’absence à laquelle il doit
faire face.
On peut prendre l’exemple d’une personne atteinte d’un surpoids, ce qui la
touche alors en premier lieu physiquement.
On peux dire que celle ci va se focaliser
sur son propre défaut et ne va voir que celui ci.
La personne en question sera alors
préocuppée et va commencer petit à petit à ne plus profiter de l’instant présent, des
moments de bonheur qui s’offfre à elle mais va se renfermer sur elle même.
Ce qui va
l’impacter par la suite psychologiquement, mentalement puisque le physique et l’esprit
se retrouvent liés.
Elle n’obtient pas un bonheur complet puisqu’elle fait face à un
obstacle sur le chemin pour l’atteindre.
A la ligne 5, Locke fait apparaître une nouvelle notion, le malheur qui a pour
définition ce qui cause de la souffrance, affecte une personne.
Il est synonyme de
malchance, de désastre.
Le bonheur ou le malheur est en partie une affaire
personnelle qui nous est propre.
L’homme le construit l’un ou l’autre puisque les deux
vont dépendre de nous, de nos expériences et de nos choix.
Chaque homme est.
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