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Explication de texte de Descartes , extrait du discours de la méthodes , 1 ère partie

Publié le 30/11/2013

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descartes
Dans ce texte, extrait du Discours de la méthode, 1 ère partie, Descartes démontre l'accès naturel de l'homme à la raison, faculté de bien discerner ce qui est faux de ce qui est vrai . Seulement, si l'homme possède naturellement une faculté de raisonner et de penser, est-ce qu'il l'utilise forcément au mieux ? Possède t-il naturellement la faculté de bien juger ? En effet, Descartes cherche à nous démontrer que si l'animal n'a pas accès à la raison de manière naturelle, l'homme, quant à lui, possède naturellement cette faculté. Sans accès naturel à la raison, l'homme n'est plus un homme. La raison est donc ce qui définit la nature de l'homme. L'enjeu de ce texte est la recherche de la vérité . Descartes élabore ici un constat « naturel » : tous les hommes disposent d'un « bon sens ». D'ailleurs , il emploie le mot " bon sens " dès le début du texte. Dans le texte il définit lui même le « bon sens » comme « la puissance de bien juger et distinguer le vrai d'avec le faux ». Par exemple : lorqu'on voit le soleil dans le ciel changer de place, de taille, de couleurs, la première intuition qu'on puisse avoir de ce phénomène est :"le soleil tourne autour de moi dans le ciel, donc le soleil tourne autour de la terre". Cependant, on sait tous qu'après de belles découvertes scientifiques (notamment Copernic), c'est bien la terre qui tourne autour du soleil, et non pas le soleil qui tourne autour de la terre. Voilà ce qu'est que de faire usage de « bon sens » c'est a dire vé...
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« Bref , tout cela pour dire que Chaque homme possède en effet « naturellement » une raison.

C'est donc un fait avéré (comme d'affirmer que l'homme possède deux bras et deux jambes). Ensuite , dans cette première partie, Descartes utilise le mot « opinions ».Au sens courant, c'est l'avis libre qu'on est chacun en droit de formuler.Si l'opinion est relative à celui qui pense, elle n'a pas vraiment de portée universelle (valable pour tous).Chacun est donc libre de croire ce qu'il veut .

Par contre, dire que c'est le soleil qui tourne autour de la terre est une opinion fausse car on peut prouver scientifiquement le contraire.Ainsi, à l'opinion qui est de l'ordre de la croyance, s'oppose le savoir, qui est en mesure de distinguer véritablement le vrai du faux. Néanmoins, dans ce contexte la Descartes nous dit que les opinions diffèrent.

Certains croient en un Dieu, d'autres n'y croient pas.

Certains préfèrent les femmes, d'autres les livres, etc. Puis dans la deuxieme partie de notre analyse, Descartes montre ici que si « naturellement » tous sont dotés d'une raison, d'une faculté de raisonner (nous sommes tous égaux à ce niveau), pour autant nous n'avons pas les mêmes opinions (nous sommes différents sur celui-ci).A quoi cela peut tenir ? Descartes dit que nous « conduisons nos pensées par diverses voies et ne considérons pas les mêmes choses ».

Cela veut dire que, si au départ nous avons tous une raison de manière naturelle (innée) qui nous permet de faire preuve de « bon sens », la manière dont on applique notre raison, notre « bon sens » est relative à celui qui l'utilise.

Autrement dit , si par exemple notre raison nous permet naturellement à tous d'avoir accès au plaisir du football, à comprendre ce qu'est le football et en quoi il consiste, il est de notre propre opinion de supporter telle équipe ou une autre (ce choix est accidentel c'est a dire qu'on aurait pu supporter n'importe quelle autre équipe que celle que nous avons choisi, rien n'a été déterminé naturellement au préalable).

Ce qui est important de retenir est que nous avons tous une raison (de manière naturelle), elle ne suffit pas à elle toute seule pour nous distinguer la vérité de l'opinion.

Il faut quelque chose d'autre.

Et surtout il faut être prudent, car comme le dit Descartes « ceux qui ne marchent que fort lentement peuvent avancer beaucoup davantage, s'ils suivent le droit chemin, que ne font ceux qui courent et s'en éloignent ».

Cela rejoint l'idée du « lentement mais sûrement ».

Seulement, Descartes se fiche du football.

Ce qui l'intéresse, c'est la vérité.

C'est de savoir ce qui est. »

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