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Explication de texte: Alain Hume

Publié le 29/12/2015

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EXPLICATION DE TEXTE : ALAIN ABDALLAOUI HOUSNA TS On affirme souvent que depuis la Déclaration des droits de l’Homme de 1789, tous les hommes sont libres (principalement dans les pays occidentaux). Toutefois nous vivons en respectant multiples lois qui limitent notre champ d’action. Par exemple, le 18 mars 2015 après l’attentat perpétré sur Charlie Hebdo, l’humoriste Dieudonné avait été condamné pour 2 mois de prison pour avoir dit « Je me sens Charlie Coulibaly ». Il a affirmé n’avoir usé que de son droit d’expression, mais il a été critiqué par plusieurs personnes. Ainsi, pouvons-nous vraiment affirmer être libre si nous ne pouvons pas faire ce qu’il nous plaît ? Alain, philosophe et journaliste du XIXème et XXème siècles, appartient aux courants individualiste et rationaliste. A partir de 1906, il se décide d’écrire des courts articles inspirés des événements de la vie et de l’actualité appelés Propos. Nous allons de notre coté étudié un de ces articles nommés Propos sur les pouvoirs. Dans ce texte Alain nous donne sa vision de la liberté et nous la justifie. Qu’est ce que la liberté ? Avons-nous tous les droits? Dans quelle mesure pouvons-nous affirmer être libre ? Qu’est ce qui encadre nos droits ? Ces questions auxquelles Alain répond sont fondamentales puisqu’elles nous permettent de comprendre les lois qui régissent nos sociétés et leurs fonctionnements. En effet selon lui dès lors que nous vivons en société nous ne pouvons avoir de droit sans limite. La question à laquelle il cherche à répondre est : quelles sont les limitent à nos droits ? Afin de répondre à cette question Alain explique tout d’abord qu’il est nécessaire de poser des limites aux droits. Puis il explique comment une société doit agir avec ses citoyens.
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« donnée que la liberté est un droit et que les droits ont des limites, la liberté a elle aussi des limites.

Il donne ensuite une alternative à ces limites en nous expliquant que si nous voulons être entièrement libres il nous faut se placer « dans l’état de liberté et de guerre […] maintenir par sa propre force » (l.3-5).

Cet état dont il fait référence est « l’état de nature » que les partisan du conceptualisme définissent, tel que Hobbs en 1651, un état qui précède toute société organisée.

Dans son livre le Léviathan (1651), Hobbes explique que dans cet état de guerre le monde est en pleine «bellum omnium contra omnes » c'est-à-dire « guerre de tous contre tous ».

Les hommes sont égaux, et donc rivaux.

Ils vivent avec le désir de survivre, et chacun tend à s'emparer de tout ce qui peut assurer sa subsistance, et à détruire tout ce qui peut la mettre en péril.

Le seul privilège reconnu est celui de la supériorité physique, acquis par la force et la ruse, l’Homme y est donc un loup pour l’Homme.

C’est pour cela qu’Alain affirme que la liberté absolue est nuisible car si nous n’avons aucune limite rien ne nous empêche de nous entretuer pour obtenir certains biens.

Dans cet état, c’est bien la loi du plus fort qui s’applique.

Ainsi les plus forts auront tous les droits et les plus faibles ne jouiront que de droits minimes.

Pour illustrer cet argument, nous pouvons prendre comme exemple La ferme des animaux de George Orwell.

Dans ce livre, les animaux d’une ferme se révoltent tous ensemble contre le fermier et vont par la suite créer un régime.

Ce régime est gouverné par les cochons qui sont très rusés et intelligents.

Ils vont mètrent en place des lois que les autres animaux devront suivre sous peine de punition.

Toutefois, les cochons ne sont pas contraints à suivre ces lois puisqu’ils sont les plus forts non physiquement mais intellectuellement.

Ils ont acquis cette supériorité en faisant croire aux autres que c’était pour leurs propres biens.

Ce pouvoir et cette sécurité, que les plus forts ont sur les autres, n’est pas entièrement assurées, puisqu’à un moment donné viendra une personne qui les vaincra et donc deviendra plus forte.

C’est à partir du « Mais » de la ligne 5, qu’Alain place les droits de l’Homme dans une société et nous explique comment une société juste doit fonctionner. Le « mais » indique bien qu’il ya une différence entre la vie en état de liberté, ou de nature, et celle en société.

En effet, Alain dit bien que « dès que l’on fait société avec d’autres, les droits des uns et des autres forment un système équilibré » (l.5-6).

C'est-à-dire que la vie en société permet une égalité des droits entre tous.

Les droits dont nous jouissons dépendent des autres.

Par la suite, « … les mêmes droits », il précise bien qu’en société ce n’est pas l’étendue des droits que nous possédons qui importe mais plutôt l’égalité existante entre tous les membres de cette société.

Alain le précise bien dans la phrase qui suit que « c’est cette égalité des droits qui est sans soute la forme de justice » (l.7).

La justice est ainsi fondamentale en société, puisqu’elle permet une équité entre tous les membres de la dite société.

Tous les philosophes contractualistes, ont essayé de donner une explication à cette mise en société.

Majoritairement, ils affirment que les Hommes décident de se mètrent en société afin d’assurer leurs sécurité.

Ils se destituent de certains de leurs droits et les transfèrent à une autorité supérieure qui régira leur vie.

Cette autorité, permettra une égalité à tous en léguant à chacun les mêmes droits.

Alors que lors de l’état de nature ce sont notre force et ingéniosité qui sont nos limites, en société c’est la société (le Léviathan pour Hobbs).. »

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