Explication Aristote, Seconds Analytiques
Publié le 17/05/2012
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Dans ce passage des Seconds Analytiques, Aristote affronte une difficulté concernant la science : en tant que connaissance universelle, elle énonce des lois qui valent pour tous les cas et non pas pour certains cas en particulier, ou pour ce cas individuel, ce qui signifie que le théorème de Pythagore ne vaut pas seulement pour le triangle rectangle tracé au tableau, mais pour tous les triangles rectangles, qu'ils soient tracés, effacés, pensés... aujourd'hui comme hier et demain. La science veut donc découvrir l'universel et se confond avec la démonstration : « Ce que nous appelons ici savoir «, écrit Aristote dans les Seconds Analytiques, I, 2 « c'est connaître par le moyen de la démonstration. Par démonstration j'entends le syllogisme scientifique, et j'appelle scientifique un syllogisme dont la possession même constitue pour nous la science «. Or, l'universel ne se perçoit pas, ce que nous percevons, ce ne peut être que le particulier, l'individuel. Par exemple, je ne m'assois jamais dans le bus à côté de « l’animal doué de logos «, mais toujours de tel ou tel individu. La difficulté est donc de savoir comment passer des cas individuels rencontrés à l’idée universelle qui les définit. Comment possède-t-on les prémisses qui permettent de produire un syllogisme scientifique?
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