Existence de la fin dernière
Publié le 07/05/2012
Extrait du document
La connaissance de la fin. - La fin des actes humains est connue comme fin. Cela est propre aux actes humains. L'homme ne cherche pas sa fin comme la pierre ou comme l'animal: il la poursuit consciemment par l'intelligence qu'il possède du rapport de ses actes à sa fin. C'est dire qu'il possède la notion de fin et la notion de bien, notions qui s'identifient dans la réalité, car la volonté ne peut être mue que par le bien et ne trouve la fin ou le terme de son mouvement que dans l'obtention de son bien.
«
le bien.
Ces deux points ont été mis en lumière par la psychologie
de l'intelligence (Il, 378-379)
et de la volonté {Il, 527-529).
2.
La connaissance de la fin.
- La fin des actes humàins est
connue comme fin.
Cela
est propre aux actes humains.
L'homme
ne cherche pas sa fin comme la pierre ou comme l'animal: il
la poursuit consciemment par l'intelligence qu'il possède du
rapport
de ses actes à sa fin.
C'est dire qu'il possède la notion
de fin et la notion de bien, notions qui s'identifient dans la
réalité, car Ja volonté ne peut être mue que par le bien et ne
trouve
la fin ou le terme de son mouvement que dans l'obten
tion de son bien.
Aussi la fiT~- ou le bien sont-ils à la fois le
principe et le terme des actes humains: le principe, car c'est la
fin voulue ou la volonté d'obtenir la fin qui détermine l'activité
humaine (finis in intentione),- le terme, car c'est à la réalisa
tion de la fin que tendent toutes les démarches et toutes les
aspirations de l'homme
(finis in executione) (III, 294).
§ 2.
LA FIN DERNIÈRE.
31 Nous venons de voir que, dans tous ses actes délibérés,
· l'homme poursuit une fin.
Nous allons maintenant constater
que cette activité de l'homme ne peut s'expliquer que par
l'attrait d'une fin dernière ou d'un bien suprême, désiré pour
lui-même, comme le terme absolu de toutes les aspirations de
l'homme.
1.
Nécessité d'une fin dernière.
- L'homme, disons-nous,
n'agit qu'en vue d'une fin.
Mais cette fin elle-même est-elle
une fin dernière ou bien n'est-elle
qu'un moyen par rapport
à une fin ultérieure ? Dans ce dernier cas, il est évident que
la fin n'est pas voulue pour elle-même, qu'elle tire son efficacité
d'un bien qu'elle doit procurer.
Celui-ci, à son tour, ou relèvera
d'un bien plus général ou sera la fin dernière et le bien suprême
de
l'activité humaine.
De toute façon, il faut que nous arriflions
à quelque bien suprême, à quelque fin dernière, qui joue le rôle
de cause première par rapport à toutes les fins particulières 1
•
(1) cr.
saint THOMAS, I• II••, q.
1, art.
6: • Necesse est quod omnia quae
homo appetit, appetat propter finem [ ...
].
Ultimus finis hoc modo se habet in movendo sicut se habet in aliis motionibus primum movens.
Manifestum est autem quod causae secundae non movent nisi secundum quod moventur a primo movente, unde secunda appetibilia non movent appetitum nisi in
ordine ad primum appetibile quod est ultimus finis.
•.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- La fin dernière de l'État n'est pas la domination ;
- Dissertation : Le bonheur est-il la fin de l’existence humaine ?
- catalyse 1 PRÉSENTATION catalyse, modification de la vitesse d'une réaction chimique par une substance rajoutée, appelée catalyseur, que l'on retrouve inaltérée en fin de réaction et qui ne modifie pas l'équilibre thermodynamique de cette dernière (voir cinétique).
- Loin d'être un initiateur, André Chénier est la dernière expression d'un art expirant. C'est à lui qu'aboutissent le goût, l'idéal, la pensée du XVIIIe siècle. Il résume le style Louis XVI et l'esprit encyclopédique. Il est la fin d'un monde. Ce jugement d'un critique contemporain vous , paraît-il définir exactement la poésie d'André Chénier ?
- La fin dernière objective