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Existe-t-il une nature HUMAINE UNIVERSELLE ?

Publié le 25/01/2020

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Parce qu'il est libre et non soumis aux lois de la nature, l’homme construit lui-même sa vie. Sartre, dans l'ftre et le Néant, critique ■ l'idée selon laquelle chacun disposerait, à sa naissance, d'une i «nature profonde», qui le rendrait «une fois pour toutes» capricieux, avare, calme, etc. Lorsque Sartre affirme, dans

l'Existentialisme est un humanisme, que «l'existence précède l'essence », il veut précisément dire qu’il n’y a pas de nature humaine fixée d'avance. L'homme est « ce qu'il se fait», et dessine seul sa vie à partir de l'ensemble de ses actes.

« notamment de ne pas mettre sur le même plan tous les régimes politiques, et d'assurer que la tyrannie ne vaut pas, au sens éthique du terme, la démocratie.

Id Mais la réalité ne remet-elle pas en question cet idéal? 0:: :::> ...

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La critique de l'idée de «nature humaine» • Parce qu'il est libre et non soumis aux lois de la nature, l'homme construit lui-même sa vie.

Sartre, dans l'ttre et le Néant, critique l'idée selon laquelle chacun disposerait, à sa naissance, d'une ' «nature profonde», qui le rendrait « une fois pour toutes» capricieux, avare, calme, etc.

Lorsque Sartre affirme, dans l'Existentialisme est un humanisme, que «l'existence précède l'essence», il veut précisément dire qu'il n'y a pas de nature humaine fixée d'avance.

l'homme est« ce qu'il se fait», et dessine seul sa vie à partir de l'ensemble de ses actes.

• On peut ainsi, globalement, contester l'abstraction de l'idée de «nature humaine».

Bentham affirme à cet égard qu'il n'a jamais vu «UN homme» dans la rue, mais seulement des individus de diverses nationalités, de différentes apparences et cultures.

Parler d'une «nature humaine» dans l'absolu reviendrait à niveler ces différences essentielles.

• Cela présente en outre le risque de faire valoir ses propres critères d'humanité contre ceux des autres.

Dans l'histoire, cette attitude a ainsi abouti à qualifier de «sous,hommes» d'autres membres de l'espèce humaine, sous prétexte, précisément, qu'ils n'appartenaient pas à cette espèce.

Plus généralement, on qualifie d'ethnocentrisme la tendance proprement humaine à ne considérer comme humains que sa propre ethnie, son propre peuple.

Tous ceux qui ne lui appar­ tiennent pas, c'est-à-dire qui ne lui ressemblent pas strictement, sont non seulement étrangers mais aussi «non-humains», «barbares», «sauvages», «primitifs».

• La revendication d'une essence commune à tous les hommes n'est certes pas soustraite à la critique, et peut masquer des motivations peu louables qui dégénèrent en racisme au sens large.

Mais c'est cette même idée de «nature humaine» qui permet d'empêcher ces dérives.

Car soutenir que les hommes ont plus de points communs que de différences, c'est se mettre à l'abri de désigner comme «non-humains» ou comme «sous-humains» d'autres individus appartenant à la même espèce que nous.

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