'Exil' de Victor Hugo et 'France, mère des arts, des armes et des lois' Du Bellay, commentaire comparé
Publié le 10/02/2012
Extrait du document
Grande différence de siècles et d'écoles littéraires
- Du Bellay, le théoricien et l'un des deux plus grands poètes de la Pléiade - XVIe siècle.
- Victor Hugo, chef de file des Romantiques d'abord, dont la vie et l'oeuvre couvrent tout le XIXe siècle.
• Les deux poèmes sont des plaintes d'exilés, mais grande différence de circonstances :
- Du Bellay est parti volontairement à Rome, plein d'espoirs et d'ambitions ; puis de déceptions en déceptions, ressent de plus en plus durement son exil.
Vous présenterez de ces deux poèmes un commentaire composé. Vous pourrez par exemple, en les comparant, essayer de voir de quelle manière chacun d'eux exprime le regret de la patrie.
«
Franœ, mêle des 811B, des IIIIDeS et des lois,
Tu m'• nourd longtempa ela lait de ta mamelle : Ores (1), comme un agneau qulsa nourdee appelle, Je remplis de ton nom lea antres et lea bols.
SI tu m'• polll' enfant avoué quelquefois, Que ne me réponds-tu maintenant, a eraeUe? Franœ, Fnnee, réponds à ma triste querelle (2).
Mals nul, sinon Echo (3), ne répond à ma volx.
Entre lealo11p11 eruellj'ene pannlla plaine, Je HDI venir l'bh(er, de qulla froide baleine D'une tremblante horreur fait hérluer ma pean.
Lu, tes autres agneaux n'ont faute de pMtun, Ill ne craignent le loup, le vent nlla froidure :
SI ne sali-Je pourtant le pin ela tloapean.
J.DUBELLAY
(1) A présent.
(2) « Querela », en latin voulait dire plainte.
(3) Cf.
le vers de Boileau : «C'est une nymphe en pleurs qui se plaint de Narcisse».
EXIL(l)
Si je pouvais voir, a patrie, ·
Tea amandlen et tes m., Et fouler ton herbe fleurie,
Hél•!
Si je pouvais,- mals, a mon père, 0 ma mêle, je ne penx pM, Prendre pour chevet votre pierre,
Hélas!
Dans le froid eereaell qui VOUI aêne, Si je pouvais .VOUI parler bM,
Mon frère Abel, mon frêle Eugène,
Hél•!
'j
1.
»
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