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exercice Marx-Kant

Publié le 24/05/2023

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« Texte 1 5 10 15 Le travail est de prime abord un acte qui se passe entre l’homme et la nature. L’homme y joue lui-même vis-à-vis de la nature le rôle d’une puissance naturelle. Les forces dont son corps est doué, bras et jambes, tête et mains, il les met en mouvement, afin de s’assimiler les matières en leur donnant une forme utile à sa vie.

En même temps qu’il agit par ce mouvement sur la nature extérieure et la modifie, il modifie sa propre nature, et développe les facultés qui y sommeillent. Nous ne nous arrêtons pas à l’état primordial du travail, où celui-ci n’a pas encore dépouillé son mode purement instinctif.

Notre point de départ c’est le travail sous une forme qui appartient exclusivement à l’homme.

Une araignée fait des opérations qui ressemblent à celles d’un tisserand, et l’abeille, par la structure de ses cellules, confond l’habileté de plus d’un architecte 1.

Mais ce qui distingue dès l’abord le plus mauvais architecte de l’abeille la plus experte, c’est qu’il a construit la cellule dans sa tête avant de la construire dans la ruche.

Le résultat auquel le travail aboutit préexiste idéalement dans l’imagination du travailleur.

Il n’opère pas seulement un changement de forme dans les matières naturelles ; il réalise du même coup son propre but dont il a conscience, qui détermine comme loi son mode d’action, et auquel il doit subordonner sa volonté. Karl MARX, Le Capital (1867). A) - texte de Marx. 5 10 1) – dégagez les étapes principales de la réflexion de l’auteur. La réflexion de l’auteur est ainsi basée sur le travail lui-même, seulement il y comprend deux sortes de travail, tout d’abord il y a le travail dit de « L’homme » mais également le travail réalisé par la nature et « purement instinctif » (l.8).

L’auteur MARX donne l’exemple du travail produit par une araignée et d’une abeille, il cherche à comparer le travail humain et celui d’insectes et/ou d’animaux. 15 2) – relevez les caractères respectifs de l’industrie animale et du travail humain : en quoi sont-ils comparables ? En quoi sont-ils différents ? 20 25 30 L’industrie animale et le travail humain sont tous deux différents. L’homme mobilise son savoir-faire ou son apprentissage au fur et à mesure du temps afin de l’utiliser dans son travail à l’aide « des forces dont son corps est doué, bras et jambes, tête et mains, il les met en mouvement, afin de s’assimiler les matières en leur donnant une forme utile à sa vie », celui-ci le fera dans l’unique but d’y obtenir une utilité pour ses besoins grâce à ses bras, sa tête, ses jambes, ses mains et non par unique écoute de son instinct. Tandis que l’animal « purement instinctif », l’araignée ne sait pas à l’avance qu’a tel jour elle devra tisser une toile ou aussi que 35 40 45 50 55 l’abeille peut visualiser à l’avance la ruche qu’elle est en train de réaliser, mais l’animal cherche également à obtenir une adaptation utile de son travail pour sa vie.

Leur travail est prédéfini par rapport à leur nature ce qui n’est pas le cas pour les hommes, son travail n’aura pas de lien avec sa nature, tel que les stéréotypes disent sur l’origine que lorsque nous sommes portugais nous devons réaliser des travaux manuels. 3) - quel rapport et quelle distinction faut-il faire entre le fait d'agir sur la nature extérieure et la modifier et celui de modifier sa propre nature (l.

5-6)? « En même temps qu’il agit par ce mouvement sur la nature extérieure et la modifie, il modifie sa propre nature, et développe les facultés qui y sommeillent.

» Pour l’homme lorsqu’il est nécessaire de travailler, celui-ci change sa nature car chaque homme ne réalise pas le même travail, il a généralement choisi le travail qu’il réalise, il est aussi possible pour L’homme de changer ce travail s’il ne lui plaît plus, ce travail lui permet de « modifie sa propre nature, et développe les facultés qui y sommeillent.

».

L’auteur expose que le travail est le moyen de changement pour l’homme.

Pour l’animal ce n’est pas la même chose, son travail est directement prévu et il ne peut pas en changer ou même ne pas travailler, mais son but premier est également de modifier la nature à son avantage comme l’homme 60 4) - quel rapport peut-on établir entre le fait de réaliser son propre but dans la matière naturelle, et, pour cela, de subordonner sa volonté à un but qui détermine comme loi son mode d'action (l.

15-17), d'une part, et le fait de modifier sa propre nature. 65 Réaliser son propre but dans la matière naturelle c’est utiliser un matériel quel qu’il soit sans que celui-ci EST modifié/changé, le matériel reste dans le même état que lorsqu’il est dans la nature, c’est le cas de la pêche par exemple.

De plus Marx considère le travail comme un domaine libre permettant a l’homme de se développer et réaliser ses fins cela rejoint le fait de vouloir subordonner sa volonté à un but qui détermine comme loi son mode d'action , car l’homme peut se développer grâce à sa volonté et réaliser des efforts pour obtenir un résultat voulu.

Ces deux idées rejoignent la troisième, modifier sa propre nature permet de passer par un projet volontaire de l’homme, il va y laisser une marque quelconque de fabrique. 70 75 80 85 90 5) - quelle nuance peut-on relever entre "s'assimiler des matières en leur donnant une forme utile à sa vie"(l.

4-5) et "y réaliser du même coup son propre but dont il a conscience" (l.

15-16)? Il y a une nuance entre ces deux phrases, entre "s'assimiler des matières en leur donnant une forme utile à sa vie"(l.

4-5) c’est transformer la nature dans le but d’une utilité et ce terme s’applique a l’homme et à l’animal.

Tandis que "y réaliser du même coup son propre but dont il a conscience" (l.

15-16) c’est le même principe de transformer la nature mais cette fois-ci d’en avoir conscience à l’avance et non le réaliser par l’instinct, ce qui est contraire à l’animal, celui-ci ne peut imaginer à l’avance le résultat de son.... »

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