Etude sur G Heck à propos de ses écrits sur le logicisme de Frege
Publié le 08/02/2022
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«
Mohamed COMPAORE,
logicisme de Frege
Etude sur G Heck à propos de ses écrits sur le
Le texte que nous étudions a été écrit par Richard G Heck professeur de
philosophie.
Il a produit des ouvrages portant notamment sur Frege ; le texte
que nous étudions est justement un extrait de ses travaux sur Frege.
Ce texte a
pour objet d’exposer une théorie qui justifie un ensemble de travaux produits par
Frege.
Cette théorie est appelée le logicisme.
Il consiste à réduire l’ensemble des
vérités arithmétiques aux vérités logiques.
Il s’agit en occurrence de dire que
l’ensemble des objets et des outils arithmétiques sont fondés dans des
hypothèses fondamentales qui sont-elles mêmes des lois logiques ou qui peuvent
être fondées dans des lois logiques.
Il s’agit de dire que les concepts et les
propositions arithmétiques peuvent être saisies, traduites, définies et signifiées
par des termes logiques.
Dans son exposé, Heck donne deux préoccupations
fondamentales liées l’une à l’autre, et qui fonde la démarche logiciste.
La première concerne le statut épistémologique des vérités arithmétiques.
La question se pose en effet de savoir si ce sont des jugements synthétiques ou
analytiques ? Si ce sont des vérités empiriques ou si ce sont des vérités de la
raison pure.
Dire que les vérités arithmétiques sont des vérités fondées dans
des lois logiques, c’est dire en même temps que ces vérités sont des vérités de la
raison, c’est aussi dire qu’elles ne doivent rien à l’expérience ; c’est en même
temps dire que ce sont des vérités analytiques.
La seconde question qui se pose est notre mode d’accès aux
connaissances arithmétiques.
Celles- ci nous sont-elles accessibles par la voie de
l’expérience ? ou de l’intuition à priori ? Stuart Mill répond par l’affirmative à la
première question quand Kant répond par l’affirmative à la seconde.
Ces points
de vue partent de l’idée que les propositions arithmétiques tout comme les
concepts arithmétiques, s’acquièrent par l’expérience, et supposent le recours à
l’expérience.
Ces conceptions font donc découler l’arithmétique de vérités
empiriques.
Or c’est justement contre ce point de vue que s’élève le point de
vue frégéen.
Le projet frégéen exclut toute sorte d’élément empirique dans la
production des vérités arithmétiques.
Les vérités arithmétiques, selon Frege,
sont fondées dans des prémisses qui sont constituées par des vérités logiques.
Pour Frege l’ensemble des vérités mathématiques sont entièrement déductibles
de notions logiques.
Heck expose cette théorie frégéenne en exposant le système
de logique formelle proposée par Frege.
Il procède par la suite à une description
de ce système pour en faire ressortir la forme axiomatique.
La forme
axiomatique du système répond justement au souci frégéen d’offrir un modèle
rigoureux de démonstration des vérités arithmétiques.
Elle permettrait aussi
d’opérer des déductions de vérités générales et non pas seulement particulières.
Mais avant d’opérer les différentes déductions Frege dut dans un premier temps
procéder à une réinterprétation des vérités arithmétiques à partir des vérités
logiques.
Ensuite il montra le caractère purement logique des vérités
arithmétiques en traduisant les propositions arithmétiques dans des termes
logiques.
Mais cette opération a été précédée par un stade très important qui est
celui de la détermination de notre mode d’accès au nombre.
Montrer que ce.
»
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