Etude d'un extrait de Propédeutique philosophique de Hegel

Il n'est pas rare que l'homme se décharge des ses responsabilités en accusant les circonstances. Les circonstances impliquent des faits dirigeant le comportement ou l'action d'un homme. En effet, l'homme se trouve souvent dans des situations où il ne peut pas faire ce qu'il veut : « c'était plus fort que moi «, ou encore « je n'ai pas eu de chance «. Ainsi, l'homme paraît passif. Mais cela signifie-t-il pour autant que l'homme agit contre sa volonté ? La volonté étant chez l'homme un pouvoir qui lui permet de lutter contre ce qu'on lui dicte mais aussi ici le fait que c'est une chose propre à l'homme, qu'il dirige lui-même. Autrement dit, l'homme serait-il un être dépourvu de liberté ? Dans cet extrait de Propédeutique philosophique, Hegel suggère que l'homme se croit victime des circonstances. Cependant, cela n'est qu'une impression, parce que l'homme dépend de sa volonté. Mais quel est alors le rôle des circonstances dans une action ? Pour répondre à cela, nous allons, après avoir étudié la passivité de l'homme face à certaines actions, nous intéresser à la confusion de l'homme entre les circonstances et les causes. Finalement, nous verrons que seule la volonté régit l'action de l'homme.

Dans la première partie du texte Hegel montre que les hommes se croient passifs face à certaines situations : « on dit volontiers : ma volonté a été déterminée par ces mobiles, circonstances, excitations et impulsions. En effet, de nombreuses personnes disent que leur volonté a été influencée, par des actions, des circonstances ou des mobiles. Cela signifie donc qu'ils on été passif face à leur comportement et leur décision. Le sens de volonté est alors contredit dans cette phrase puisque par définition, la volonté est la faculté de se déterminer par rapport à des actions et à les réaliser. Or, cette dernière se trouve elle-même déterminée par d'autres choses.