etude de texte de HUME
Publié le 15/06/2014
Extrait du document
«
comme une machine.
Mais la psychanalyse s’appuie sur l’inconscient, et nos désirs dont
nous sommes tous victimes, mais qui parfois doivent être refoulés (complexe d’Œdipe),
sont tous libres d’actions.
On prend responsabilité de nos désirs, ou alors on les refoule,
mais nous sommes libres de devenir n’importe qui.
Enfin, les deux domaines sont en
désaccord sur le traitement à faire sur leur patient.
Dans le domaine médical, les
traitements essaient de redonner à la personne sa vivacité d’antan avec des
médicaments, qui guériront la zone précise du malaise.
La guérison est plus rapide, mais
incomplète selon les psychanalystes.
Ces derniers, par fouille de l’inconscient,
cherchent les raisons de ce malaise, le refoulement du patient qui a des effets négatifs
sur son organisme.
Et par l’acceptation de son problème, la santé du patient
s’améliorera aussi.
Les deux sciences s’opposent donc sur tout ce qui concerne le corps
et l’esprit.
3) Pourquoi les neurosciences séduisent-elles plus le grand public que
la psychanalyse ?
Toutes les affirmations que font les neuroscientifiques sont des concepts prouvés, des
réactions physiques, tandis que la psychanalyse s’appuie sur l’étude de l’inconscient,
qui ne peut pas être prouvé car c’est un concept.
Également, on choisit en général de
suivre l’avis scientifiques puisque, comme ils l’affirment, sans gêne, nous n’existons
pas, car c’est ce qui forme notre ADN, qui nous réunit tous comme homme, mais nous
différencie par notre personnalité.
C’est un moyen de plus qui nous fait tendre vers
l’avis neuroscientifique et pas l’avis psychanalyste, puisque cette notion d’existence
grâce aux gènes ressort de la culture générale, ce que tout le monde sait, or l’existence
par la conscience comme l’affirme la psychanalyse nécessite d’un savoir supérieur.
Selon la théorie des neurosciences, l’homme se comporterait comme une machine.
Même si cet aspect peut paraitre péjoratif, il est rassurant sur un point : une machine a
une fonction prédéterminée, et en cas de panne, elle peut être réparée.
C’est ce que les
scientifiques insinuent pour les hommes : tout ce que nous deviendront est défini dans
nos gènes, et en cas de problèmes (maladie par exemple) il y a toujours un traitement
qui nous guérira.
Cette comparaison a tendance à rassurer le grand public, car les
imprévus sont parfois effrayants pour chacun, à cause de qu’on ne connait pas la totalité
de ses capacités à la résistance.
Mais si nous nous comportons comme une machine,
cela signifie qu’il n’y a plus d’imprévu, puisque tout est « écrit » dans nos gènes, et tout
est réparable.
De plus, étant donné que les hommes peuvent être guéris rapidement
grâce au traitement proposé par les neurosciences (médicaments), celles-ci représentent
une voie préférable pour le grand public, qui ne veux pas forcément savoir d’où vient
leur malaise, mais juste retrouver leur train de vie habituel.
Les médicaments ont un
effet beaucoup plus fort sur le corps et leur rapidité est alors appréciée et reconnue du
grand public.
Enfin, ce traitement par médication cache le réel problème de la
personne : ses désirs inconscients, comme le dit Gérard Pommier.
En effet, il est bien
plus facile de penser que l’on est malade, plutôt que d’avouer que nous avons un
problème profond, souvent honteux ou en désaccord avec la société.
Ça a été le cas.
»
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