Etude de texte d'Alan sur l'inconscient
Publié le 18/05/2017
Extrait du document
«
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évidentes (« choses du sexe », « autre moi », « une manière de donner dignité à son propre corps »,
« idolâtrie du corps », « abrégé du mécanisme », « grossit »…) ;
~ il s’agit de préciser les liens logiques entre les trois paragraphes, surtout entre le
premier et le second paragraphe qui ne sont pas articulés par un connecteur logique.
Légende : ~ les termes ou expressions soulignés = à définir ou expliquer ;
~ les astérisques ( * ) = termes ou expressions qui peuvent être compris par renvois les uns aux
autres ;
~ les termes ou expressions apparaissant en couleur = termes qui se reprennent les uns les
autres ;
~ les barres en diagonale = passage d’une étape à une autre (pour l a double barre) ou d’une sous -
étape à une autre (par la barre simple) ;
~ en surbrillance : jaune = passages devant être mis en rapport avec la pensée de Descartes ;
rouge = les connecteurs logiques ou termes qui permettent d’ articuler les idées ;
~ les accolades dans la marge : à gauche = les sous -étapes de la réflexion ; à droite = les étapes
principales de la réflexion.
Structure argumentative du texte :
I] Présentation critique de la psychanalyse :
1) Définition critique de la doctrine freudienne : la psychanalyse, loin d’être une science de
l’inconscient, est considérée comme un art d’inventer un animal redoutable en chaque homme.
Chaque
mot doit être ici commenté : « art » (notion du programme !) = ensemble de procédés par lesquels l’irréel
pass e pour réel, ce qui n’existe pas passe pour existant, donc ici le terme est quasi équivalent à « artifice »
(qui est l’origine latine d’ailleurs du mot « art »), manipulation... ; ce que renforce le terme « inventer » =
faire croire en ce qui n’e st pas, donner vie à des idées abstraites (voire le cours sur l’inconscient), voire plus
simplement « mentir » ; il s’agit enfin de faire croire en l’existence d’un « animal redoutable » en chacun =
être autonome (il est un autre moi : cf.
2 e §), à la fois intelligent ( il a ses ruses, il me connaît, me conduit : cf.
2e §) et redoutable puisque l’inconscient renvoie aux pulsions sexuelles primaires de l’homme donc à la
nature en l’homme.
D’emblée cette définition jette le discrédit sur la psychanalyse.
D’où vient cette invention ? Qu’est -ce qui la justifie ou la requiert ? Alain le dit par la suite
(comme l’indique l’expression « d’après… ») : le fondement de cette invention (qui va être développé par la
suite du premier paragraphe), ce sont tous les prétend us signes par lesquels se manifeste indirectement
l’inconscient.
Signes pris à tord pour des preuves (revoir la critique de Popper), qui effectivement pour
Freud (revoir le chapitre de la Métapsychologie dans lequel il présente l’hypothèse de l’inconscient ) sont
tous les actes normaux ou pathologiques quotidiens, qui sans l’hypothèse de l’inconscient n’auraient aucun
sens.
« Signes », cela signifie des faits qui renvoient à autre chose qu’eux -mêmes, en l’occurrence ici à une
réalité absente (selon des princ ipes que Freud a d’ailleurs prétendu dégager) .
Alain parlera de « symboles »
ou « symbolisme » par la suite.
C’est pourquoi il s requièren t d’être « interprétés », c’est -à-dire traduit s
dans un langage clair, pour acquérir sens par association les uns aux autres et par renvoi à ce qu’ils
dissimulent (à savoir les « choses du sexe » ou « instinct » comme les nomme Alain plus loin pour désigner
les désirs ou pulsions sexuelles inconscientes dont en premier lieu les désirs liés au complexe d’Œdipe ).
A noter enfin qu’A lain parle du « freudisme », ce qui ne signifie pas seulement la pensée de
Freud mais aussi la manière dont elle a été reprise et réinterprétée par ses disciples au sein de la
psychanalyse (qui d’ailleurs bien qu’issue de Freud n’est pas entièrement freudi enne) ainsi que la manière
dont les hommes l’ont couramment interprétée (le « freudisme populaire » pourrait -on dire…). Remarque
importante car nous verrons qu’elle permettra de discuter la critique qu’Alain adresse à la psychanalyse en
montrant notamment comment elle manque peut -être la subtilité de la pensée de Freud même si elle
touche à la conception courante que les hommes s’en font.
2) Exposition (sur un mode critique toujours) de la raison d’être de cette doctrine qui en
souligne parallèlement l’aspect séducteur .
En effet, la psychanalyse freudienne , qui s’emploie à saisir en
tout homme des manifestations indirect es de l’inconscient (plus exactement de désirs sexuels refoulés),.
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