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Etre juste, est-ce être neutre ?

Publié le 11/10/2011

Extrait du document

• La question posée appelle une réflexion critique sur une représentation commune, couramment répandue: celle de la justice comme équité due à une «absence de parti pris«. Il faudra dans un premier temps examiner ce qui peut fonder une telle conception, et dégager les domaines de validité qu'on peut lui reconnaitre.

• Dans un second temps, on pourra envisager un domaine où l'identification justice = neutralité doit être problématisée.

« jugement qui puisse avoir quelque« objectivité» si l'on entretient avec ce que l'on juge une relation d'ores et déjà orientée, valo­ risée ? Le traditionnel symbole de la justice, la balance, tend d'ailleurs à confondre justice et justesse.

Et qu'est-ce qu'une balance fausse sinon une balance dont les plateaux vides ne sont plus rigoureusement équilibrés - ce qui peut entrainer une surestimation du poids d'un objet.

Les complexités de la justice comme institution et comme conception-référence ne semblent pas s'accommoder de schémas aussi simples.

Que peut signifier la notion quantitative d'égalité (équité) lorsque l'on juge un délin­ quant et qu'on évalue le «poids» des circonstances atténuantes? Être juste, est-ce être neutre ? • Première partie.

Analyse des implications de l'énoncé.

- ccJuste»: terme ambivalent (justesse, justice).

- ccNeutre11: qui s'abstient de prendre parti (la neutralité s'op- pose à la préférence , à la valorisation sélective).

-· Rapports entre les deux sens de «juste» : transfert du sens matériel au sens moral.

La justice était l'équité, donc l'exactitude dans la répartition (cf.

le bébé à couper de Salomon: conception première de la justice.

Les deux mères postulantes se séparent.

l'une donnant une interprétation quantitative de la justice comme justesse du partage, l'autre.

qualitative, préservant la vie du bébé) .

- Implications de l'identification justice/neutralité: le fait de prendre parti concrètement risque de fausser la perspective.

et de ·compromettre définitivement l'objectivité du jugement.

- Mise en place des interrogations fondamentales .

1) Qu'est-ce qui autorise et requiert l'identification de la jus­ tice et de la neutralité ? 2) ·Dans quel domaine cette identification peut-elle être pro­ blématisée ? 3) Le« parti-pris» contredit-il absolument et dans tous les cas l'exigence d'objectivité qui conditionne la justice ? • Deuxième partie.

Qu'est-ce qui justifie l'identification de la justice et de la neutralité 7 - L'idée de jugement dans l'institution judiciaire ...

Comprendre un acte au niveau de ses mécanismes, de ses mobiles (approche strictement explicative -jugement de fait, qui implique neutralité).

-Qu'est-ce qu'une sentence juste? Détermination par la loi des peines .

Idée assez contestable de. »

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