Devoir de Philosophie

Etienne Nicolas Méhul

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

1763-1817 Méhul naquit le 22 juin 1763 à Givet, bourg perdu des Ardennes qu'un anonyme du XVIIe siècle nous décrit comme le "séjour de la misère et de ses enfants". C'est auprès des religieux de son pays que le futur auteur de Joseph reçut sa première éducation musicale. Un certain Père Hanser, musicien de valeur, semble-t-il, avait fondé non loin de Givet, à l'abbaye de Laval-Dieu, une petite école de musique. Méhul y fut admis et y poursuivit ses études six ans durant. Peu s'en fallut d'ailleurs que son séjour en cette paisible retraite ne devînt définitif et que le musicien n'entrât dans l'ordre des Prémontrés auquel se rattachait la communauté de ses maîtres. Méhul n'avait pas seize ans lorsque à l'automne de 1778 il se rendit à Paris. La vie musicale de la capitale française était alors dominée par la puissante figure de Gluck et c'est tout naturellement par elle que l'ambition du jeune musicien fut d'abord fascinée. L'un des premiers biographes de Méhul, Eugène de Planard, nous a laissé de la rencontre de celui-ci avec l'auteur d'Alceste un récit romanesque et quelque peu fantaisiste. Quoi qu'il en soit, c'est très probablement sur le conseil de Gluck que Méhul s'en fut trouver un musicien strasbourgeois, Edelmann, auteur des premières transcriptions pour clavecin des Oeuvres de Gluck. Sous l'influence d'Edelmann, Méhul produisit les premières compositions que l'on connaisse de lui, des sonates pour piano à côté desquelles il convient de mentionner une Ode sacrée sur un texte de J.-B. Rousseau dont l'audition très favorablement accueillie au Concert spirituel révéla son nom au public.

Liens utiles