Ethique téléologique et déontologique
Publié le 26/03/2023
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«
Séminaire éthique - Mme Hourcade
1 - Ethique téléologique et déontologique :
Téléologique - éthique qui se donne une fin, un but.
Le bien être est au centre de l'éthique utilitariste (utilitarisme) - recherche du
bien-être.
A titre d'exemple, le plaisir est une fin (un telos).
Nous pouvons
considérer que le bien est une fin, au même titre que le plaisir et le bien.
a - l'utilitarisme
L'utilistarisme est une éthique téléologique qui vise le bien-être.
Les
philosophies antique sont marquées par la recherche du bien-être.
L'utilitarisme
tient ses racines de l'hédonisme - éthique qui recherche le plaisir.
i) L'épicurisme est une philosophie hédoniste - agir de tel sorte que la
part du plaisir soit supérieur dans notre vie.
Bien vivre = éprouver un
maximum de plaisirs et le moins de douleurs.
Le plaisir doit être conçu comme une
forme de repos - le fait que l'âme soit en équilibre / ne pas être dans le trouble.
l'ataraxia porte le même sens - équilibre de l'âme.
La douleur, dès lors, est le
trouble de l'âme.
Le plaisir est l'absence de désirs.
ii) Les cyrénaiques sont une école de l'antiquité.
Le plaisir est dans le
mouvement.
La douleur aussi.
Le plaisir est alors un mouvement doux.
Il
faudra donc favoriser les désirs.
L'utilitarisme s'est inspiré de la morale épicurienne.
Jérémy Bentham est le
penseur qui a mit en mouvement la theorie utilitariste.
i) L'eudémonisme - Eudaimonia = le bonheur - la fin de toute action est
le bonheur - Aristote.
L'utilitarisme s'inspirera de l'éthique Aristotélicienne.
Nous
pourrions envisager la critique suivante - cette éthique porte en elle un aspect
individualiste
ii) L'utilitarisme - Un maximum de bien être pour le plus grand nombre.
L'éthique utilitariste peut s'étendre à d'autres espèces, tel que l'éthique animal
voire la nature dans son ensemble.
A titre d'exemple, la problématique de
l'expérimentation sur les animaux est-elle légitime ? Il s'agira de calculer le
bénéfices pour le plus grand nombres, dont les animaux.
Cf.
Peter Singer - Philosophe contemporain.
iii) Défauts de l'éthique téléologique - les moyens pour atteindre une fin
(morale soit-elle), nous pourrions employer de mauvais moyens.
b - Approche déontologiste
iv)Maximes de la raison - Cf.
Kant - agit de telle sorte que tu traite l'humanité
aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre toujours en même
temps comme une fin et jamais simplement comme un moyen.
Kant présente une
règle générale (maxime) qui s'applique aux situations données - voir si une
situation s'y conforme ou non.
Evite l'instrumentalisation de l'humain.
Cf.
Kant - Agit comme si la maxime de ton action devait être ériger par ta
volonté en loi universelle de la nature.
(Se demander si mon action peut être une
norme).
Exemple - en éthique médicale - Toujours dire la vérité au patient.
L'universalité est présente dans l'utilitarisme aussi.
c - le principisme
L'éthique des principes - éthique anglosaxonne initié au milieu du 20e siècle.
Jean-Yves Goffi - traducteur de cette éthique rédigée par Tom Beauchamps et
James childress.
L'objet est de proposer un manuel à ceux qui doivent résoudre des
problèmes éthiques médicale.
La base du principisme est en phase avec l'approce déontologiques - Approche
qui donne une priorité aux principes.
1) Le principe de bienfaisance - un soignant va devoir se conformer au
principe de bienfaisance.
Mettre en oeuvre une action qui sera bienfaisante envers
le patient.
Ce principe est précédé par le 2)principe de non-malfaisance.
3) Principe du respect de l'autonomie du patient.
4) Principe de justice.
Toutefois il y aurait un risque de conflit des principes.
Le principe de bienfaisance
peut rentrer en contradiction avec le principe d'autonomie.
d - éthique de la vertu :
vise a palier les deux défaut dans l'utilitarisme et le (ethique des principes)
deontologisme - exces d'universalité et pas de prise en compte des sentiments.
Il faut s'intéresser à la question du caractère de celui qui appliquera le principe
en question.
Nous nous recentrons sur l'agent (même les robots/algoritme).
1 - Seul un être humain a la capacité de prendre en compte la situation pour
appliquer la règle avec discernement.
2 - Doté de raison - outil de calcul - et doté de sentiment - la question des
sentiments est centrale.
La bienveillance - on eprouve de la bienveillance- un état d'âme qui s'acquiert.
La bienveillance s'apprend.
1 - Une éthique des vertus comme 3e voie :
Le but de l'éthique des vertus est Le début des vertus - Article d'Elizabet Anscombe 1958 - Modern Moral
Philosophy.
Cet article représente le point de départ.
Une critique contre
l'utilitarisme et la morale déontologiste.
Elle appelle à fonder une nouvelle éthique.
Un deuxième auteur important est Philipa Foot - Critique de l'utilitarisme développe une éthique.
2 - Ethique des vertus portée sur une situation particulière :
Il y a une attention au particulier - Cf.
La question de l'équité est centrale dans
cette éthique.
Equité est l'idée d'être plus juste que le juste - Cf.
Ethique à Nicomaque fin du
Livre V.
Propose un developpement au sujet de l'équité = être capable de s'adapter
aux situations particulière.
L'équitable s'adapte à la situation particulière - un moyen de prendre en compte
une situation particulière.
3 - La question des émotions en éthique :
Cf.
Alasdair McINTYRE - Auteur anglo-saxons.
Il a une approché orientée contre
la pensée Kantienne.
Notament la place que Kant à la Raison - aussi la place des
émotions et des sentiments.
Texte 1 - Marta Nussbaum
« Ces théoriciens [de l’éthique des vertus] souhaitent une plus grande reconnaissance
des éléments "non rationnels" de notre constitution, et ils considèrent les émotions et
les désirs comme de tels éléments.
Dans l'ensemble, ils croient que notre vie sociale se
déroulerait mieux si elle était moins délibérative et moins critique, plus le résultat
d'habitudes enracinées en lien avec le désir enracinées et de traits également
enracinés en lien avec le contexte social.
Ils sont hostiles à la théorisation universelle
en matière d'éthique et sont susceptibles d'avoir une certaine sympathie pour le
relativisme culturel, même s'ils ne l'approuvent pas tous.
Ces théoriciens sont
susceptibles d'avoir une relation difficile avec Aristote (ou de le lire d'une manière
biologisante et réductrice), et d'être plus favorables à David Hume (ou à une lecture
particulière de Hume).
Si elles sont féministes, elles seront probablement attirées par le
rôle généreux qu'une théorie de la vertu pourraitdonner aux sentiments, aux habitudes
et au côté "animal" de nos personnalités, qu'elles considèrent comme injustement
marginalisés par la philosophie des Lumières dominée par les hommes.
(Dans cette
catégorie, je placerai, de différentes manières, Annette Baier, Simon Blackburn, Philippa
Foot, Alasdair Maclntyre et Bernard Williams - même si, bien sûr, Maclntyre répugnerait
à être associé de quelque manière que ce soit au détesté Hume) ».
Martha Nussbaum 1999.
« Virtue Ethics: A Misleading Category? » The Journal of
Ethics 3 (3): 163-201.
- Elle se reconnait dans l'éthique des vertus - mais pas toutes.
Elle reproche le
relativisme culturel des théoriciens de l'éthique des vertus - ils ne seraient pas
totalement en accord avec l'éthique Aristotélicienne.
Ce sont des approches qui ne
favorisent pas nécessairement la raison.
Elle se range - dans une éthique des vertus qui propose un équilibre entre la
raison et les émotions.
(Aristotélicisme).
Il y a deux orientations - orientation qui valorise une dimension émotionnelle
et une dimension qui valorise la raison et....
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