Esthétique de Hegel: la beauté artistique est supérieur à la beauté naturelle
Publié le 04/01/2013
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«
Reste le fait que Dieu est la raison primitive : il n’est pas lui-même loi : il est simplement
raison primitive : toute loi est rationnelle dans l’univers.
Athée : on se sent perdu dans un monde absurde où les choses s’enchaînent de façon
implacable et incompréhensible.
Règles sont aussi invariables que la fatalité des athées ;
Point commun entre raison primitive et fatalité : caractère inévitable ; distinction : la fatalité
est absurde et n’a pas de sens.
La raison primitive n’est pas simplement la source, elle est aussi le modèle de la loi pour
Montesquieu.
Les lois de la matière en général sont de l’ordre fait : il n’y a pas d’obéissance puisqu’on
n’a pas le choix.
Les lois humaines sont à la fois produites de la décision humaine mais par une raison qui peut
éventuellement être mal utilisée.
Paragraphe 8 : ordre du fait et du devoir.
Relations de justice qui s’imposent : droit naturel : les lois sont transcendantes aux décisions
humaines : elles s’imposent.
Suivre les lois dépend de la décision humaine.
Le droit est la fois positif et relève des décisions humaines, mais il existe en même temps un
droit naturel qui doit être sa norme.
Montesquieu donne des exemples dans le chapitre 2 : paragraphe 9 : « Il faut avouer des
rapports d’équité antérieurs à la loi positive qui les établit ».
Ex.
: tout mal mérite punition : une loi qui ferait en sorte qu’un mal ne soit pas puni serait une
mauvaise loi.
Paragraphe 8 : problématique d’origine platonicienne qui donne lieu à toute la métaphysique
scholastique.
Mythe de la caverne chez Platon : ce qui est vraiment est l’original de ce qui se
voit, de ce qui est sensible.
L’existence est la copie de l’essence.
Chaque essence est dans le mesure où elle est possible : les relations entre les essences
forment un monde : à partir de là, une infinité d’essences possibles, une infinité de mondes
compossibles : Dieu choisit ensuite le meilleur des mondes possibles .
Il y a des compositions impossibles, des compositions efficaces, harmonieuses.
Montesquieu considère dans cette perspective Leibnizienne que si le monde existe , c’est qu’il
a d’abord existé dans l’esprit de Dieu , d’où le terme possible.
Le Dieu de Leibniz pense un monde mathématique, ce que ne comprennent pas les
cartésiens : influencé par la philo des Lumières : ultra-rationalité.
Il avait en lui des mondes
compossibles et il n’avait pas le choix : le meilleur devait l’emporter.
Les cartésiens reprochent dans ce cas l’inexistence de la liberté de Dieu.
Pour Leibniz, ni notre monde existe, c’est qu’il a été créé.
S’il a été créé, c’est de façon
intelligente.
Critique de Leibniz : on tourne en rond : meilleur ? Pourquoi ? Car Dieu l’a créé et ne pouvait
créer que le meilleur.
Pourquoi Dieu créerait-il le meilleur ? Car notre monde est le
meilleur….
»
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