Est-il vrai, comme l'a pensé Aristote, que la vertu soit toujours un milieu entre deux extrêmes ? Signaler les faits moraux qui autorisent cette définition et ceux qui la contredisent.
Publié le 02/06/2011
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Exorde. — On a souvent essayé de renfermer dans des formules nettes et précises les idées importantes; car l'esprit est plus vivement frappé quand la pensée est condensée en peu de mots ; ainsi la définition de Montesquieu : « La loi est un rapport nécessaire résultant de la nature des choses, « est une formule exacte et précise; il en est à peu près de même de la définition de l'homme donnée par M. de Bonald : L'homme est une intelligence servie par des organes. « Aristote a tenté la même expérience pour la vertu, et il a essayé d'en donner une définition en disant qu'elle est un milieu entre deux extrêmes. Certains faits contredisent cette définition, d'autres l'autorisent.
Liens utiles
- ARISTOTE : LA VERTU COMME JUSTE MILIEU (Éthique à Nicomaque, II, 6)
- S'il est vrai que le bonheur est l'activité conforme à la vertu, il est de toute évidence que c'est celle qui est conforme à la vertu la plus parfaite, c'est à dire de la partie de l'homme la plus haute ... L'activité de l'esprit semble l'emporter ... en raison de son caractère contemplatif ... elle constituera réellement le bonheur parfait, si elle se prolonge pendant toute la durée de sa vie. Aristote, Éthique de Nicomaque, X, VII, Garnier p.277. Commentez cette citation.
- S'il est vrai que le bonheur est l'activité conforme à la vertu, il est de toute évidence que c'est celle qui est conforme à la vertu la plus parfaite, c'est à dire celle de la partie de l'homme la plus haute. Aristote, Éthique de Nicomaque, X, VII. Commentez cette citation.
- ln medias res / Au milieu des faits
- Commenter ou discuter cette pensée de Durkheim que les faits sociaux s’imposent aux consciences individuelles en vertu d’une puissance impérative et coercitive.