Est il préférable de penser seul ou à plusieurs ?

« Anaïs Salle Sazarin TL1 que l’on pense.

Si l’on pense seul et que l’on croit fort en une idée fausse, si on ne la communique pas, nous continuerons à être dans l’erreur et nous avancerons donc dans le faux.

Or, de penser à plusieurs nous permettra peut-être de trouver des réponses et d’échanger toutes ses pensées sans être obligatoirement obligés de les modifier ou de changer d’avis.

Penser à plusieurs, c’est aussi découvrir un autre moyen de définir une chose que l’on pensait différente.

Par exemple, on peut avoir une idée sur la pollution et en confrontant les arguments d’autrui on peut enrichir notre opinion.

Un peu penser que ce qui pollue le plus c’est le nucléaire par exemple, l’autre, grâce à ses connaissances peut démontrer que c’est plutôt de CO2 qui est le plus polluant et alors apporter une idée de plus au jugement de départ.

Tout ce que l’on reçoit d’autrui peut-être bon à prendre.

Nous pouvons donc en conclure que penser à plusieurs est préférable.

Mais a-t-on réfléchis à l’idée que penser seul ne voulait pas obligatoirement dire que l’on ne voulait pas échanger ? Est-on obligé soit de penser seul soit de penser à plusieurs ? Ne pourrions-nous pas réfléchir et penser soi-même à un jugement et l’enrichir grâce à autrui sans forcément changer de position ? La confrontation des arguments est-elle nécessairement source de conflit ou de débat clos ? Nous avons peut-être renfermé l’idée de penser seul en opposition à penser à plusieurs de façon trop cartésienne.

Si pour nous, penser seul c’est obligatoirement se couper du monde, nous n’analysons pas tous les aspects possibles de l’idée de seul.

Nous pouvons débattre sur un livre qui nous aurait plu dans une médiathèque avec un ensemble de critiques littéraires, de jeunes lecteurs passionnés etc… en donnant notre propre ressenti et en confrontant nos arguments tout en gardant chacun son point de vue sur le livre.

Nous pouvons alors reprendre nos définitions et définir que penser seul c’est penser par soi-même et penser par soi-même ce n’est pas penser par ou à travers les autres et cela ne signifie pas forcément penser dans la solitude.

Penser à plusieurs dans ce cas-là, c’est bénéfique à autrui mais penser par soi-même nous permet à nous, être humain de réfléchir sur un sujet, une idée.

Pour exister l’Homme doit penser, comme l’aurait dit Shakespeare : « Je pense donc je suis » voilà pourquoi, nous nous devons de penser seul à un moment ou à un autre, sinon ne serions plus des êtres Humains.

C’est nous-même qui pensons, mais nous pouvons penser dans le but de partager, dans le but de s’ouvrir à l’autre.

De penser à plusieurs après avoir pensé par soi-même, c’est enrichir son jugement et ouvrir son esprit à ce que l’autre peut nous apporter.

Nous pouvons tout de même penser seul en étant avec d’autres, il est donc préférable de penser seul dans un premier temps pour se former une idée et être au point sur un sujet pour pouvoir en débattre par la suite ce qui nous ramène à penser à plusieurs en dernier lieu.

Ainsi, nous avons donc penser dans un premier temps que penser seul était préférable car ceux sont nos propres idées qu’on élabore dans notre esprit avec notre propre vision du monde.

Cependant, nous avons déterminé par la suite que penser à plusieurs était bénéfique pour enrichir notre jugement mais pour terminer nous nous sommes rendus compte que penser seul face à penser à plusieurs était opposé de façon trop cartésienne.

Nous ne pouvons pas rester enfermés dans une idée sans la soumettre à autrui pour l’enrichir et la développer.

Nous pouvons donc conclure qu’il est préférable dans un premier temps de penser seul pour se mettre au point sur un jugement et de penser à plusieurs par la suite pour l’enrichir, l’ouvrir et agrandir son point de vue pour accepter ce que peuvent nous apporter autrui.. »