Est-il possible de nier l'existence du temps ?

« La question qui se pose maintenant est pourquoi vouloir nier l'existence du temps ? Pourquoi vouloir nier la réalité ?Qu'est ce qu'on fuit ?Nous l'avons dit certains changements peuvent être empêchés, effacés, la course contre la vieillesse en est unexemple; mais ce qui motive cette course pourrait finalement être la peur, la peur d'approcher de la mort tjrs plus,et ainsi on ferait tout pour empêcher le temps de filer et que l'on se rapproche de cette date buttoir.

Mais effacéscertains changements, ignorer le temps n'empêchent pas pour autant le temps de filer, la mort arrivera bel et bienpar exemple, pour la bonne raison que nous n'avons pas de prise sur le temps.

Mais dans ce cas est-ce quequelqu'un à ce pouvoir ?Si nous nous ne pouvons avoir de prise sur le temps, les autres créatures de notre planète non plus, l'humain étantla plus évoluée.

Dieu en revanche qui est tout puissant a ce pouvoir; un exemple est même cité dans la Bible : Dieuarrêta la course du soleil pour qu'une bataille entre Josué et les amorites puisse se terminer.

Mais une chose estsûre le temps régit nos vies à nous.

Et finalement nier l'existence du temps serait nier notre réalité, notre existence,car si le temps n'était pas là, le temps qui représente le passé, le présent et le futur, trois dimensions qui font quenous sommes qui nous sommes, si ce temps n'était pas là serait-on là ? Nous sommes qui nous sommes grâce ou acause de notre conscience qui nous dicte nos actes.

Or notre conscience est définie par notre passé, nossouvenirs, et la vision de notre futur, les conséquences de nos actes et nos ambitions.

Si le temps n'existait pasnous serions figés dans l'instant présent.

Or ces notions de passé et futur, de souvenirs et d'avenir, elles font partiedu temps et prouvent donc qu'il existe.Mais nier son existence reste toujours techniquement possible, voyons s'il existe une autre façon encore ainsi queleurs conséquences. Nous avons vu que refuser de reconnaître l'existence du temps état comme refuser de voir la réalité en face; or laréalité finit toujours par nous rattraper puisque les preuves, les marques du temps qui s'écoule nous entourent : lessaisons, le jour et la nuit, la mort...

La vie est faite de successions, il faudrait occulter cs preuves pour pouvoir nierl'existence du temps.

Cette négation n'apporte donc pas de grands changements physiques finalement, c'est unecondition d'esprit, une vision particulière de la vie qui nous fait ignorer beaucoup de choses.

La possibilité techniquede nier cette notion de temps semble donc complexe mais faisable, il y a néanmoins encore une autre possibilité, lapossibilité morale ou spirituelle.Plutôt que de nier le temps et ses effets de façon direct, ce qui s'apparente plus à un refus, par rapport à ce quinous entoure, il est possible de ne s'arrêter que sur des notions qui ne peuvent être altérées par le temps, desnotons telles que l'amour, la justice, la droiture...

Le temps n'a pas de prise sur ces notions là, et fixer son espritdessus est une façon de passer outre le temps, de voir au-delà, dans l'absolu.

Ce pouvoir nous l'avons mais endéfinitive, cela n'empêchera toujours pas le temps d'oeuvrer sur nos corps au moins. Finalement on peut dire que oui, il est techniquement possible de nier l'existence du temps, comme il nous estpossible de dire que le ciel est vert en regardant par terre, alors qu'il sera toujours bleu en réalité.

Nier l'existencedu temps ne l'empêche donc pas de s'écouler.

Il est aussi moralement possible de fixer notre esprit sur des chosesimmuables, des notons comme la justice, d'élever notre esprit à un rang plus absolu, mais notre corps, lui, subiratoujours le temps ainsi que notre environnement.

Nier l'existence du temps relèverait donc d'un refus affectif, d'undéni; l'image du temps qui en est la cause peut être la mort la mort, notre fin commune, ou bien d'autres chosesencore.

Mais des questions peuvent venir maintenant : quand le temps a-t-il débuté ? Le temps est-il uneconséquence de la vie des hommes ? Et Dieu qui n'a ni début ni fin, subit-l le temps ? .... »