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Est-ce qu'on ne finit toujours pas par nommer vérité ce qui triomphe ?

Publié le 03/09/2005

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En fait on connaît contre une connaissance antérieure, en détruisant des connaissances mal faites, en surmontant ce qui, dans l'esprit même, fait obstacle à la spiritualisation. » BACHELARD, La formation de l'esprit scientifique.   2.2 La vérité n'existe pas il n'y a que des vérités éphémères.   « Qu'est-ce donc que la vérité ? Une multitude mouvante de métaphores, de métonymies, d'anthropomorphisme, bref une somme de relations humaines qui ont été poétiquement et rhétoriquement haussées, transposées, ornées, et qui, après un long usage, semblent à un peuple fermes, canoniales et contraignantes : les vérités sont des illusions dont on a oublié qu'elles le sont, des métaphores qui ont été usées et qui ont perdu leur force sensible, des pièces de monnaie qui ont perdu leur empreinte et qui entrent dès lors en considération, non plus comme pièces de monnaie, mais comme métal. » NIETZSCHE, Le livre du philosophe. Nietzsche, dans cet extrait, critique de manière virulente la valeur attribuée par l'homme à la vérité. Elle est en quelque sorte une imposture et elle le doit à son caractère muable.   Transition : L'histoire nous montre que la vérité au coeur de la science est muable.

HTML clipboard Le sujet a pour finalité de tester la conception qui fait de la vérité le résultat d’un combat. Elle ne s’imposerait pas d’elle-même mais plusieurs propositions postuleraient au rang de vérité. Si la vérité n’est pas principe mais au contraire résultat d’un combat entre plusieurs propositions, comment pouvons-nous être assurés que la proposition qui triomphe soit la vraie ? Envisager la vérité via cette relation de causalité introduit une relativité dans cette notion.  Or la vérité, étant synonyme d’exactitude et de certitude, possède bien plutôt un caractère absolu, autrement dit séparé, la vérité ne dépendant pas d’un contexte en particulier mais étant immuable. Afin de répondre aux différents problèmes posés par cette conception de la vérité nous allons procéder en trois étapes. La première consiste à définir la vérité comme principe autrement dit il s’agit de remettre en cause l’idée que la vérité dépendrait de quelque chose d’autre qu’elle-même. La deuxième remet en cause le caractère absolu de la vérité pour en souligner la muabilité. Enfin la dernière étape envisage et expose une conception dynamique de la vérité.

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