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Est-ce par la conscience qu’il faut définir l’homme ?

Publié le 29/12/2022

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« Est-ce par la conscience qu’il faut définir l’homme ? Il peut paraitre intuitif de définir l’homme par sa conscience, puisque seul l’homme semble capable de se reconnaitre comme un être à part conscient de sa propre existence et capable d’évoluer ou régresser tout au long de son existence. L’étymologie du mot conscience vient du latin conscientia , lui-même composé du préfixe con- « avec » et de scientia « connaissance ».

La conscience est le fait de penser et de savoir que l’on pense.

C’est en effet une connaissance qui est avec soi et qui nous accompagne.

La définition de définir est l’essence ce qu’elle est, ce qu’elle a en propre.

C’est l’ensemble des propriétés essentielles de quelque chose. À la suite des définitions énumérées il semble évident de définir l’homme par sa conscience du fait que cela soit une faculté propre à l’homme de percevoir le monde et de se percevoir lui-même.

Cette spécificité peut s’associer à la raison ou au langage qui sont des facultés innées chez l’homme. Cependant il parait trop simpliste de réserver la conscience qu’à l’homme.

Car pouvons nous assimiler l’homme qu’a une conscience ? Est-ce une faculté qui placerait l’homme en être supérieur ? L’homme est-elle la seule espèce à avoir une conscience ? L’homme est-il toujours doté de conscience tout au long de sa vie ? Notre différence est-elle absolue ? Le coté opposé de la conscience pourrait s’appeler l’inconscient une faculté sans conscience qui sera définit par la suite. Ce questionnement global revient à une seule et même question : La pensée est elle la définition de l’homme ? L’enjeux est d’en déduire si l’homme peut être supérieur aux autres êtres en étant définit que par sa conscience, une faculté propre à lui et que nul autres possèdent.

Ou bien que celle-ci est une caractéristique universelle qui s’acquière dans le temps et qui n’est pas inné chez aucuns êtres.

Ou bien une capacité qui se met en opposition avec une autre.

Auquel cas notre vision se devra plus inclusive. Afin de répondre à cette question.

Dans un premier temps nous analyserons la thèse selon laquelle la conscience est définit par l’homme.

Dans un second temps nous verrons son antithèse ou l’homme n’est pas définit que par sa conscience. Enfin nous développerons un avis plus personnel et objectif de la conscience définit par l’homme. « Je pense donc je suis » célèbre phrase du philosophe Descartes.

Il nous permet de mettre en avant le fait qu’on pense et qu’on a conscience que l’on pense.

Dans la pensée nous y retrouvons la perception de ces 5 sens ; la vue, l'ouïe, l'odorat, le goût et le toucher qui ne sont pas propres qu’à l’homme. Certains animaux possèdent ses mêmes sens.

Par ailleurs ils ont des qualités qui leurs sont propre comme voler mais cette qualité est innée et se faire de manière inconsciente.

Et encore c’est une affirmation rapide car on ne peut deviner ce qui se passe dans la tête d’un oiseau.

On suppose on réduit sa perception aux limites qu’on lui attribue.

Mais l’homme à la différence d’eux a su en tirer des bénéfices en l’associant aux émotions avec la sensation de plaisir et déplaisir comme par exemple l’admiration de beaux paysages.

Mais l’homme a su trouver à l’association des ses 5 sens et sa pensée une force du progrès.

Car ces 5 sens vont permettre de lier la pensé à la pratique comme par exemple avec le principe de braille réservé aux malvoyants qui est d'utiliser le sens du toucher pour permettre de déchiffrer l'écriture au moyen de points en relief.

Ou bien avec la parfumerie qui va satisfaire une hormone de plaisir par le biais de l’odorat.

Par ailleurs une personne qui a un sens défaillant exacerbe un autre sens pour compenser.

Elle a conscience de son handicap et cherche à s’adapter.

De la même manière, elle est capable de pousser un sens à l’extrême comme nous l’avons vu pour le braille et la parfumerie. La pensée immédiate chez l’homme nous permettra une suggestion d’idées sans besoin de réflexion.

Cela va être une idée de premier instinct ou une intuition logique.

Celle-ci va permettre le progrès de l’homme.

Car c’est comme ça que l’homme va penser et inventer des idées de plus en plus complexes qui va amener à une réflexion.

Mais aussi une intégration de ce qui se nomme la culture (l’ensemble des choses inventé par l’homme).

L’art et la musique sont comme des pinceaux de la conscience, ils matérialisent ce que l’on imagine ce que l’on pense et s’il est bien un domaine réservé à l’homme c’est celui de l’art. Parlons maintenant la conscience médiate réfléchie, elle permet de faire ses choix dans le monde qui nous entoure.

Ces choix se font dans notre vision de la société de la façon de l’aborder et ou d’échanger avec nos semblables.

Elle permet la richesse et la diversité des opinions, des courants de pensée et va influencer les actes et les comportements.

Il est édifiant de constater que 2 personnes vivant dans le même milieu avec les mêmes paysages même contraintes et opportunité font des lectures différentes qui conduiront à des actes et des courants de penser opposés.

Prenons un exemple simple avec 2 personnes issu d’une même famille du même lei géographique elles pourront avoir 2 visions différentes d’un paysage, d’un événement, d’un problème et trouveront des solutions différentes pour rapprocher la situation de leur ressentiment, de leur attente. L’homme est conscient de ses transformations, capable de se juger de s’évaluer de se congratuler de se réprimander jusqu’à la mutilation.

Un homme ne va pas forcément bien, peut se faire du mal mais il sait reconnaitre son mal être tout comme il sait crier son bonheur.

Malgré tout cette faculté de conscience apparait jeune et peut disparaitre avec la sénilité, la maladie mentale peut troubler la conscience du soi mais confirme que l’homme dans son état naturel est doté d’auto-évaluation.

Il est transparent à lui-même ce qui développe sa propre connaissance ce qui l’amène à sa.... »

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