Est-ce dans la solitude que l'on prend le mieux conscience de soi ?
Publié le 26/12/2011
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Qu’entendre et qu’attendre par solitude ? Jusqu’où l’Homme doit-il aller pour « prendre « conscience de soi ? La solitude permet-elle d’avoir la certitude de son identité unique et de la présence d’autrui ? N’est-ce pas déjà innée ? Ce processus qu’est la prise de conscience est un processus humain, dans certain cas innée, d’autre fois il résulte de l’acquisition et de la curiosité volontaire ou involontaire « Je sais que je sais ; je sais que je désire ; je sais que je veux « disait Alain. Cette expérience personnelle laisse penser qu’elle n’est rendu possible que par la solitude et l’isolement de soi, de ses sens, de sa pensée… Cependant, la prise de conscience passe par le contact avec autrui (dès la naissance). La conscience est la connaissance que l’Homme a de ses pensées, ses sentiments et de ses actes. A l’inverse, la solitude est un état dans lequel l’Homme n’a aucun contact avec le monde extérieur, avec autrui. Associé la conscience avec la solitude peut paraitre paradoxale.
«
3) Solitude absolue
Situation quasi- inconcevable pour l’Homme.
Dès la naissance, l’humain est en
contact avec le monde qui l’entoure, dans un premier temps : avec sa mère.
L’enfant, dans ce cas , prend alors conscience ( conscience minime) de soi et du
monde extérieur : utilisation de ses Sens .
Pour grandir, il faut apprendre.
Or grandir ne se fait que par l’apprentissage avec
autrui, celui qui nous élève dans un premier temps, sans quoi on ne peut donc
pas apprendre et donc prendre conscience.
La solitude absolue n’ étant pas forcément concevable, jusqu’où l’Homme doit -il s’isoler et
subir l a solitude pour prendre conscience de soi.
Mais aussi, « quel est le degré minimal de
conscience de soi imaginable ? » , Descartes disait même « Je pense, donc je suis.
»
Troisième partie : Prendre conscience de soi, interaction avec le monde extérieur
1) Prise de conscience involontaire
.
Sur le monde (première vision et représentation du monde pour l’humain
(naissance))
.
« Connais -toi toi -même » Socrate - > montre l’impact de la connaissance du
monde sur soi.
2) La culture
Le développement de la culture perm et une meilleure connaissance et donc
conscience de soi.
Culture, ter me à connotation intellectuelle.
3) Les sens linguistique s de la « conscience »
.
La sensibilité de l’humain amène à une prise de conscience de l’individu.
Sensibilité qui est majoritairemen t innée chez l’Homme.
.
Conscience spontanée : ressenti immédiat en soi sur quelque chose ou
quelqu’un.
Se rapporte souvent à un jugement .
.
Conscience intellectuelle ou réfléchie , celle qui se rapporte à l’intuition, et qui
peut faire intervenir des conna issances chez l’Homme.
Ainsi, prendre conscience de soi, seul, est une réalité difficilement réalisable .
De par le Je,
l’individu prend dès lors conscience de son identité.
Dans le cas de l’isolement d’un individu,
celui -ci devient alors inapte à cette o pération, il n’existe même pas.
A l’inverse, la relation
avec autrui engendre au conformisme, ce qui ne permet pas non plus une conscience
abouti e de soi.
Alors, puis -je savoir qui je suis ? Et, quelle est la nature exacte de la
conscience ?.
»
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