essai ethos pathos logos: Badinter et la peine de mort

« Le 17 septembre 1981, dans un discours de plus de deux heures tenu devant l’Assemblée nationale, Robert Badinter plaide pour l'abolition de la peine de mort en France.

Le projet de loi est adopté le lendemain par les députés et promulgué le 9 octobre 1981.

cette peine consistant a exécuter toutes personnes ayant commis un « crime capital », existe depuis des siècles et a presque toujours existé dans l'histoire de la France.

Dès le XVIII eme siècle, des hommes tel que Cesare Becciara ou bien voltaire s'oppose a la peine capitale et plaide une justice plus humaine, c'est le début du courant abolitionniste.

Au XIXeme siècle, sous la monarchie de Juillet, plusieurs propositions de loi et pétitions abolitionnistes sont déposées sans succès, c'est 10 ans plus tard que l'assemblée nationale vote pour une abolition de la peine de mort en matière politique ( les hommes politiques criminels seront directement graciés), ce n'est donc pas une abolition totale.

C'est en 1908 qu'Aristide Briand propose un autre projet de loi d'abolition aux cotés de jean Jaurès ; malgré leur plaidoyers, la loi fut une fois de plus rejetée.

Enfin, l'aboutissement de l’abolition de la peine de mort en 1981 avec l'arrivée de Francois Mitteran au pouvoir, va mettre fin a 190 années d’hésitation, bien que en avance sur d'autres pays en terme d’idéologies, la France fut le 35 eme pays au monde a abolir la peine de mort.

le dernier condamné sera Hamida Djandoubi, exécuté le 10 septembre 1977. le discours étudié est du genre délibératif, il fut prononcé par Robert Badinter, né en 1928.

tout d'abord professeur de droit en parallèle de son inscription au barreau de paris en tant qu'avocat, il s'engage dans le combat contre la peine de mort dès les années 1970, il en fera sa mission pendant des années.

“Des assassins, il y en aura toujours.

Mais une société qui veut avancer, cette société là doit se dépasser et refuser la loi du talion, la peine de mort.

Sinon elle ne progressera pas", disait-il.

Auteur de nombreux essais politiques et historiques, il a publié des livres tel que l’exécution, l'abolition ou bien contre la peine de mort. Ethos : Pour commencer, dans son discours, Robert Badinter se présente comme étant le porte parole d'un institution puissante de la société, peut être la plus puissante : le gouvernement francais.

en effet le premier paragraphe de son discours comprend ces paroles : « j'ai l'honneur, au nom du gouvernement de la république,de demander l'abolition de la peine de mort en France ». D'emblée, avant même d'avoir été prononcé, le discours est crédible, de par la. »