Devoir de Philosophie

Ernest Renan : Qu'est ce qu'une Nation ?

Publié le 28/02/2012

Extrait du document

renan

I. Intro :
 
Qu’est ce qu’une nation est un discours écrit par Ernest Renan initialement paru en 1869 puis révisé et modifié en 1882. Dans ce discours Renan nous livre à une leçon magistrale sur le terme de la nation en lui rendant son sens ainsi que son originalité historique et conceptuelle.
Auteur français du XIXe siècle, né en Bretagne en 1823 et mort à Paris en 1892, Ernest Renan était à la fois philosophe, philologue, spécialiste des langues sémitiques, historien et homme politique. Renan était un spécialiste des langues sémitiques (qui sont des groupes de langues issues d’Asie Occidentale et d’Afrique comme l’Arabe, l’hébreu ou bien encore le syriaque) mais était aussi spécialisé dans l’étude de textes bibliques.
Alors que tout au long du 19e intellectuels et hommes politiques allemands et français se disputent autour de l'idée de nation, Ernest Renan prononce à la Sorbonne le11 mars 1882 un discours qui fera date.

renan

« II.

Développement (organisé en questions) : - Relevez en indiquant les pages l’argumentaire de l’auteur : Tout d’abord (1 er chapitre : pages 9 à 16) Ernest Renan montre la nouveauté et la spécificité du concept de la nation.

Il commence à traiter l’histoire de celle-ci et démontre par la même occasion que la nation est un produit de l’histoire.

Ainsi, il rappelle que «l’Antiquité n’a pas connu la nation » (page 9-10), écartant du rang de nation l’Egypte, la Chine, Athènes, Sparte ou encore la Gaule ou l’Espagne d’avant la conquête romaine.

Pour lui « l’Europe ne nous apparaît divisées en nations uniquement depuis la fin de l’empire romain » (page 9).

En effet celui (bien qu’ayant un concept ressemblant au fonctionnement d’une nation) ne peut pas être considéré comme tel à cause notamment de sa taille.(page 10) C’est donc selon lui les invasions germaniques qui introduisirent « dans le monde le principe qui plus tard a servi de base à l’existence des nationalités ».

(page11) Renan développe ensuite un point majeur du livre : « la fusion des populations » qui du 5 e au 10 e siècle assura la fondation des pré nations (page11).

Pour aboutir à cette fusion, les envahisseurs Germaniques adoptèrent rapidement ( en quelques siècles tout de même ) la religion et la langue de ceux qu’ils avaient vaincu (page 12).

« Malgré l’extrême violence des mœ urs des envahisseurs germains, le moule qu’ils imposèrent devint avec les siècles le moule même de la nation » (page 13).

De plus l’intégration des soldats germains dans les populations anciennement sous contrôle romain et l’adoption de la culture fortement influencées par ces mêmes Romains a permit d’unifier ces territoires sous la domination d’une dynastie étrangère puis qui malgré tout c’est finalement intégré. C’est cette unification des peuples vivant sous les territoires ainsi conquis et notamment en France que les nations émergent.

« La nation moderne est donc un résultat historique amené par une série de faits convergeant dans le même sens » (page 15). Ensuite, après avoir traité en tant qu’historien du fait que la nation est le produit de l’histoire, Ernest Renan s’adonne cette fois ci en tant que philologue à réfuter toutes les définitions négatives de la nation.

Il récuse successivement les cinq fondements possibles de la nation que d’autres penseurs évoquent : la race, la langue, la religion, les intérêts et la géographie (2 echapitre pages 17 à 30).

Aux yeux de l’auteur, la nation ne dépend pas d’une race particulière (page 19).

Ainsi la race en tant que fondement d’une nation est pour l’auteur une grosse imposture car les races ou la race pure n’existe pas.

Selon lui la langue n’est pas non plus l’un des fondements de la Nation, elle invite à la réunion des hommes qui la parle ou même a l’unification ( cf.

: invasion germaniques premier chapitre). »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles