Ernest Renan : Qu'est ce qu'une Nation ?
Publié le 28/02/2012
Extrait du document
«
II.
Développement (organisé en questions) :
- Relevez en indiquant les pages l’argumentaire de l’auteur :
Tout d’abord (1 er chapitre : pages 9 à 16) Ernest Renan montre la nouveauté
et la spécificité du concept de la nation.
Il commence à traiter l’histoire de
celle-ci et démontre par la même occasion que la nation est un produit de
l’histoire.
Ainsi, il rappelle que «l’Antiquité n’a pas connu la nation » (page 9-10),
écartant du rang de nation l’Egypte, la Chine, Athènes, Sparte ou encore la Gaule
ou l’Espagne d’avant la conquête romaine.
Pour lui « l’Europe ne nous apparaît
divisées en nations uniquement depuis la fin de l’empire romain » (page 9).
En
effet celui (bien qu’ayant un concept ressemblant au fonctionnement d’une
nation) ne peut pas être considéré comme tel à cause notamment de sa
taille.(page 10) C’est donc selon lui les invasions germaniques qui introduisirent
« dans le monde le principe qui plus tard a servi de base à l’existence des
nationalités ».
(page11) Renan développe ensuite un point majeur du livre : « la
fusion des populations » qui du 5 e au 10 e siècle assura la fondation des pré
nations (page11).
Pour aboutir à cette fusion, les envahisseurs Germaniques
adoptèrent rapidement ( en quelques siècles tout de même ) la religion et la
langue de ceux qu’ils avaient vaincu (page 12).
« Malgré l’extrême violence des
mœ urs des envahisseurs germains, le moule qu’ils imposèrent devint avec les
siècles le moule même de la nation » (page 13).
De plus l’intégration des soldats
germains dans les populations anciennement sous contrôle romain et l’adoption de
la culture fortement influencées par ces mêmes Romains a permit d’unifier ces
territoires sous la domination d’une dynastie étrangère puis qui malgré tout c’est
finalement intégré.
C’est cette unification des peuples vivant sous les territoires ainsi conquis
et notamment en France que les nations émergent.
« La nation moderne est donc
un résultat historique amené par une série de faits convergeant dans le même
sens » (page 15).
Ensuite, après avoir traité en tant qu’historien du fait que la nation est le
produit de l’histoire, Ernest Renan s’adonne cette fois ci en tant que philologue à
réfuter toutes les définitions négatives de la nation.
Il récuse successivement
les cinq fondements possibles de la nation que d’autres penseurs évoquent : la
race, la langue, la religion, les intérêts et la géographie (2 echapitre pages 17 à
30).
Aux yeux de l’auteur, la nation ne dépend pas d’une race particulière (page
19).
Ainsi la race en tant que fondement d’une nation est pour l’auteur une grosse
imposture car les races ou la race pure n’existe pas.
Selon lui la langue n’est pas
non plus l’un des fondements de la Nation, elle invite à la réunion des hommes qui
la parle ou même a l’unification ( cf.
: invasion germaniques premier chapitre).
»
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