Devoir de Philosophie

Épiphénoménisme (analyse et critique de la doctrine)

Publié le 15/02/2016

Extrait du document

Mystérieusement, la conscience est incarnée, la conscience et le corps ne font qu'un.

 

Le dualisme cartésien, qui ne fait que reprendre le dualisme chrétien du corps et de l'âme, est donc peut-être à l'origine du mépris dans lequel notre culture tient le corps.

 

Celui-ci tend en effet à être considéré comme un objet parfois encombrant, qui résiste, par ses pulsions, ses besoins, son vieillissement, à la conscience, laquelle se croit spontanément toute-puissante et immortelle. Or, il est illusoire d'imaginer que la

conscience puisse être abstraite, coupée du corps, comme «maître et possesseur» de ce dernier. Une telle conscience ne peut être qu'aliénée, séparée de sa substance. L'un des buts de la psychanalyse est peut-être de réconcilier la conscience et le corps, le moi (ou le surmoi) et l'inconscient, afin de permettre à l'individu de vivre dans la plénitude. Cela demande souvent une réadaptation du moi au corps et qu'on apprenne pour cela à se considérer comme un corps, et non seulement comme un esprit.

Epiphénoménisme la conscience est un épiphénomène,

 

Du grec epi, «sur» et phainomenon «ce c'est-à-dire un simple effet secon-qui apparaît». Théorie selon laquelle daire du fonctionnement cérébral.

«La conscience est la dernière et la plus tardive évolution de la vie organique et, par conséquent, ce qu'il y a de moins accompli et de plus fragile en elle.»

 

Friedrich Nietzsche, Le Gai Savoir

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles