Épicure, Lettre à Ménécée
Publié le 15/09/2014
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Maintenant habitue-roi à la pensée que la mort n'est rien pour nous, puis¬qu'il n'y a de bien et de mal que dans la sensation et que la mort est absence de sensation. Par conséquent, si l'on considère avec justesse que la mort n'est rien pour nous, l'on pourra jouir de sa vie mortelle. On cessera de l'augmen¬ter d'un temps infini et l'on supprimera le regret de n'être pas éternel. Car il ne reste rien plus rien d'affreux dans la vie quand on a parfaitement compris que la mort n'a rien d'effrayant. ll faut donc être sot pour dire avoir peur de la mort, non parce qu'on souffrira lorsqu'elle arrivera, mais parce qu'on souffre de ce qu'elle doit arriver. Car si une chose ne nous cause aucune douleur par sa présence, l'inquiétude qui est attachée à son attente est sans fondement.
Épicure, Lettre à Ménécée
Le texte expose une articulation entre théorie et pratique. D'une définition correcte de la mort doit découler une attitude psychologique amenanr te bonheur, par la perte d'un trouble ez d'un désir vain. De façon plus précise, sont exposées d'abord la connaissance et la condition
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