Epicure (exposé d'un élève)
Publié le 08/11/2020
Extrait du document
«
Présentation de la lettre a Menacée, son projet philosophique :
La Lettre à Ménécée est une lettre écrite par le philosophe Épicure à son disciple Ménécée.
Le texte
résume la doctrine éthique d'Épicure2 et propose une méthode pour atteindre le bonheur, en même
temps qu'elle en précise les conditions Épicure annonce que la philosophie est la médecine de l'âme,
et qu'on peut la pratiquer à tout âge.
Il propose également un quadruple remède (tetrapharmakos,
terme utilisé par les épicuriens postérieurs) pour se soigner des maux de la condition humaine, à
savoir :
Les dieux ne sont pas à craindre : l’existence de dieux est une prénotion, c’est-à-dire une
connaissance spontanée et indubitable.
Dans la Lettre à Ménécée, Épicure part d’un constat : les
hommes ont peur des dieux.
Épicure démontre en quoi les dieux n'ont et ne peuvent avoir aucune
incidence sur la vie humaine.
En définitive, c'est en vertu de la béatitude et de l'incorruptibilité des
dieux que dieux et hommes ne sont jamais en relation, d'aucune manière possible, donc que les
dieux ne sont pas à craindre.
La mort n'est pas à craindre : Épicure développe un concept de la mort selon lequel cette dernière ne
peut être perçue par l'être humain, car on ne peut vivre sa propre mort.
Puisque tous plaisir ou
souffrance est contenu dans la sensation, et que la mort est privation de celle-ci, il ne faut en aucun
cas craindre la mort.
Le passage du texte consacré à la mort se conclut sur ces mots : « Ainsi, le plus
effroyable des maux, la mort, n'est rien pour nous, étant donné précisément que, quand nous
sommes, la mort n'est pas présente ; et que, quand la mort est présente, alors nous ne sommes pas.
»
On peut atteindre le bonheur : Épicure établit une distinction entre les différents types de désirs :
Les désirs vides : basés sur des opinions fausses, ils ne doivent pas être satisfaits (luxure, richesse
excessive, célébrité...) car ils entraînent toujours de la souffrance.
Les désirs naturels : qui ne sont ni nécessaires ni vides mais simplement conformes à notre nature : le
désir sexuel, le jeu, l'art, la science.
Ils peuvent ajouter du plaisir mais ne sont pas nécessaires.
Les désirs naturels nécessaires : il s'agit de la faim, de la soif, par exemple, mais aussi de la
philosophie et de l'amitié.
Ces désirs doivent être satisfaits car ils sont nécessaires pour atteindre la
plénitude.
On peut supporter la douleur : Pour Épicure, on souffre davantage de l'anticipation de la douleur que
de la douleur elle-même.
De plus, il ne faut pas craindre la douleur : soit elle est très vive, mais rapide
; ou bien peu vive et demeure, auquel cas la mort n'est pas loin ; soit enfin la douleur est chronique,
auquel cas elle devient supportable en ce qu'on s'y habitue.
Frise chronologique :.
»
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