Entre croire et savoir, faut-il choisir ?
Publié le 23/05/2012
Extrait du document
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Croire : Le verbe vient du latin credere, qui signifie "tenir pour vrai", "faire
confiance".
La croyance implique donc l'idée d'une absence de connaissance, car il
s'agit toujours de "se fier" au témoignage d'autrui.
Savoir : a) Comme nom, ensemble de connaissances acquises par l'apprentissage ou
l'expérience.
b) Comme verbe, avoir appris quelque chose, et pouvoir le dire, le connaître,
le répéter.
Choix : Action consistant à se déterminer en arrêtant une conduite à tenir, retenue
entre plusieurs possibles.
La capacité de choisir est considérée traditionnellement
comme caractéristique du libre arbitre.
Si on posait cette question à des individus dans la rue, la réponse la plus
courante serait « oui ».
Pour cause, les croyances et le savoir ne s’accordent pas
toujours, nous pouvons voir ceci dans les religions et les sciences.
Nous étudierons alors en quoi le savoirs exclut- il les croyances.
Dans un second
temps nous verrons que certaines croyances ne fondent pas pour autant le savoir et
pour conclure nous verront comment la croyance fond le savoir mais comment elle le
prolonge aussi.
Pour commencer nous allons voir comment le savoir exclut-il la croyance.
Quand on sait quelque chose, nul besoin d’y croire.
Le savoir a ceci de plus
que la croyance, c’est qu’il est fondé sur des preuves.
Par exemple, quand on sait
prouver quelque chose, la preuve suffit et exclut du même coup la croyance.
Depuis
la classe de sixième nous savons que la somme des angles d’un triangle est égale à
180 ° ou encore que une triangle équilatérale à trois cotés égaux, il ne s’agit pas d’y
croire.
En outre quand on sait une croyance est fausse, on ne peut que choisir le savoir.
Celui -ci peut no us rassurer dans un choix : Un homme est dans sa voiture, au rond-
point il hésite entre aller à droite ou aller tout droit.
Il sait que si il prend à droite il
arrivera chez lui car c’est la route qu’il prend tous les jours et qu’il la connaît.
Si il
prend en face il croit qu’il arrivera plus vite chez lui mais ce n’est qu’une
supposition.
Il préfèrera prendre à droite car il est sûr de lui.
Mais le savoir ne se satisfait pas de la croyance.
Le savoir est issu d’une
démarche rationnelle qui exige des preuves : Une démonstration mathématique va
être faite grâce à des outils que l’on connaît.
La recherche des preuves ne satisfait pas
de la croyance.
Au contraire, la raison dans sa démarche, se méfie de la croyance,
particulièrement de l’opinion (Bachelard) ou de la superstition (Spinoza)
Le savoir combat l’ignorance alors que certaines formes de croyance nous
maintiennent dans l’ignorance (Platon et son allégorie de la caverne)
Les principes qui fondent le savoir ne constituent pas des croyances mais une
form e de savoir immédiat.
Le P.F.S.
en Mécanique n’est pas une croyance mais une
forme de savoir intuitif.
Ainsi le P.F.S.
ne relèvent pas de la croyance mais du savoir.
Cela dit, le P.F.S.
reste un savoir indémontrable..
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