En règle générale, ce n'est pas l'artiste exécutant qui peut donner la note juste au sujet des principes de son art.
Publié le 01/10/2012
Extrait du document
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- II y a dans un processus de découverte (cela est nettement souligné dans la première partie du texte) une part d'intuition favorisée par la culture acquise.
- Si tout n'est pas rationnellement éclairci dans une science, de quelle activité
relève le repérage des prémisses et des principes? Le texte ne le dit pas.
Mais cela ne peut dépendre que d'une activité de réflexion sur les succès des arts (au sens large)- c'est-à-dire de la philosophie elle-même (ou, plus précisément, de la phénoménologie du strict point de vue de Husserl).
- Un tel point de vue revient donc à maintenir, parallèlement à la création artistique ou scientifique et à ses résultats les plus brillants, la nécessité d'une activité philosophique, dont l'objet serait de pousser plus avant le travail de rationalisation.
En effet, les sciences en particulier travaillent sur leur acquis et sur des secteurs de plus en plus spécialisés: le fondement rationnel ne peut s'y
manifester, il devra donc être explicité par un discours extérieur à l'activité scientifique.
- Ce n'est que lorsque les prémisses et les principes auront été repérés et énoncés par la philosophie que la force de conviction des lois et théorèmes scientifiques deviendra authentiquement rationnelle.
Distinction entre la persuasion immé
diate qui accompagne toute découverte scientifique et sa fragilité réelle si l'on exige qu'elle s'inscrive dans une rationalité complète qui pourrait seule la justifier.
D'ordinaire, la réputation de scientificité suffit; ce n'est que par rapport à des demandes étrangères à la pratique scientifique qu'elle se révèle insuffisante..
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- Dans un article intitulé L'Artiste et la Société, l'écrivain allemand Thomas Mann (1875-1 955) affirmait : « L'artiste est le dernier à se faire des illusions au sujet de son influence sur le destin des hommes. Dédaigneux du mauvais, il n'a jamais pu arrêter le triomphe du mal. Soucieux de donner un sens, il n'a jamais pu empêcher les sanglants non-sens. L'art ne constitue pas une puissance, il n'est qu'une consolation. » Dans le domaine particulier de la littérature, et en songeant au
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