En quel sens la philosophie a-t-elle pour fonction de nous inquiéter ?
Publié le 04/01/2020
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pure consommation, dans la diffusion des rumeurs qui flattent ce que l’on admet « savoir ».
- Globalement, cela aboutit à deux attitudes complémentaires, où transparaît une certaine paresse de l’esprit :
• les choses sont comme elles doivent être ;
• on adhère volontiers aux opinions anonymes (le « on » protège et ôte toute responsabilité. Cf. Heidegger).
- Le sujet individuel collabore ainsi très volontiers à son propre effacement, pourvu qu’il ait la paix. De ce point de vue, rien n’est plus rassurant que la répétition ou la redite : si tout le monde le dit, c’est sûrement vrai.
[II. Fonction perturbatrice de la philosophie]
- La philosophie combat ces attitudes. D’où l’inquiétude qu’elle produit, soit en faisant naître des soupçons (y compris à son égard), soit en empêchant l’esprit de ronronner.
- Pour le philosophe, l’« évident », le « normal », le « naturel » doivent être mis en question : pourquoi en va-t-il ainsi ? Poussée jusqu’au bout, son interrogation concerne la totalité
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