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Egypte: Les sagesses de l'Ancien Empire

Publié le 14/10/2013

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Les idées véhiculées par les enseignements égyp¬tiens sont les préceptes de base de la société. On peut retrouver les plus anciennes traces de cette littérature sapientale dès l'Ancien Empire.

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« trente-sept maximes portant sur l'attitude à adopter vis-à ­ vis de son foyer, son épouse, son travail, ses supérieurs, ses subordonnés et ses hôtes.

Il proclame avant tout l'impor­ tance de l'écoute et de l'obéis­ sance, vertus premières et précieuses.

Des allusions tar­ dives font enfin référence à un texte de sagesse qu'aurait rédigé Imhotep, vizir du pha­ raon Djoser.

La ligne de conduite du défunt B i~n que les É~yptiens asso _­ cient ces trois sagesses a des figures de l'Ancien Empire, les égyptologues rechignent à accorder crédit à ces attribu­ tions.

La« littérature» en tant que telle n'apparaît en effet vraiment que sous le Moyen Empire avec l'explosion de la classe des scribes.

L'étude des textes montre d'ailleurs que leur composition remonte à cette époque.

Il n'en demeure pas moins que la plupart des idées véhiculées par ces textes existaient déjà sous l'Ancien Empire.

Les textes gravés sur les mastabas, tombes des par­ ticuliers, trahissent en effet une communauté de pensée avec ces sagesses.

Les Égyp­ tiens gravaient à l'entrée de leur sépulture une « biogra­ phie » destinée à démontrer que leur vie passée ava it tou­ jours été conforme à la maât.

Beaucoup de défunts se tar­ guaient ainsi d'une existence exemplaire : « J'ai accompli la maât pour mon seigneur, j'ai satisfait le dieu par ce qu'il ai­ me, j'ai dit le bien, j'ai répété le bien, j'ai dit la maât, j'ai ac­ compli la maât, j'ai donné du pain à l'affamé, des vête­ ments à l'homme nu.

J'ai res­ pecté mon père, j'ai joui de l'affection de ma mère, je n'ai jamais rien dit de mauvais , méchant ou malin contre per­ sonne.» Il est ainsi significatif que les enseignements, qui seront considérés tout au long de l'histoire égyptienne comme des classiques, des compo­ santes essentielles de la cultu­ re pharaonique, soient attri­ bués à des hauts personnages de l'Ancien Empire, période de formation de l'État considé­ rée comme un âge d'or.. »

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