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E. Husserl: La vérité scientifique, objective, est exclusivement la constatation de ce que le monde

Publié le 21/03/2015

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husserl

« Les questions que la science exclut par principe sont précisément les questions qui sont les plus brûlantes à notre époque malheureuse pour une humanité abandonnée aux bouleversements du destin : ce sont les questions qui portent sur le sens ou l'absence de sens de toute existence humaine (...) La vérité scientifique, objective, est exclusivement la constatation de ce que le monde — qu'il s'agisse du monde physique ou du monde spirituel — est en fait. Mais est-il possible que le monde et l'être humain en lui aient véritablement un sens si les sciences ne laissent valoir comme vrai que ce qui est constatable dans une objectivité de ce type, si l'histoire n'a rien de plus à nous apprendre que le fait que toutes les formes du monde de l'esprit, toutes les règles de vie, tous les idéaux, toutes les normes qui donnèrent à chaque époque aux hommes leur tenue, se forment comme les ondes fugitives et comme elles à nouveau se défont, qu'il en a toujours été ainsi et qu'il en sera toujours ainsi, que toujours à nouveau la raison se changera en déraison et toujours les bienfaits en fléaux ? «

E. Husserl

Ce texte d'Husserl pose la question du sens de l'existence de l'homme, question qui d'après l'auteur est exclue par principe de la science. Existe-t-il des problèmes philosophiques qui ne peuvent être abordés par les scientifiques ? (a) En effet, on peut se demander si la science est en mesure de résoudre des questions existentialistes (b) et surtout si c'est son but car d'après Husserl la vérité scientifique se limite à la constatation de ce qui est (c).

« Les questions que la science exclut par principe sont les questions qui portent sur le sens ou l'absence de sens de toute existence humaine. « Quels sont donc ces principes par lesquels la science exclut des questions « philosophiques « ? En effet, on peut s'interroger sur la provenance de ces principes

husserl

« critiqués et corrigés Observations générales Le devoir suivant consiste non eri une explication suivie du texte, mais en 3on questionnement autour du problème de la « vérité objective » de la science.

Cette démarche est tout à fait admissible.

Il témoigne d'une réflexion sérieuse, mais souffre de trop d'approximations dans son exposition.

Il est surtout regrettable que le problème des sciences humaines n'y ait pas du tout été évoqué.

a) La question serait plutôt de savoir si certains problèmes philosophiques fondamentaux, comme celui du sens de l'exis­ tence humaine, peuvent être abordés par la science.

b) > serait préférable.

« Existentialiste >> ren­ voie à l'existentialisme, qui est un courant philosophique spécifique.

cl Qu'est-ce à dire, et de quelle science s'agit-il? Husserl accept&-t-il que toute science se borne à n'être qu'une science de faits ? N'est-ce pas précisément « la réduction positive de l'idée de la science à une simple science de faits >> et par là « la crise de la science en tant que perte de son importance pour la vie >>qu'il déplore ici? Cf.

La Crise des sciences européennes et la phénoménologie transcendantale, d'où ce texte est tiré (1, 2).

87. »

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