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Douter est ce renoncer à la vérité ?

Publié le 01/04/2012

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Le ministère de l’éducation national et de la jeunesse a toujours prôné une éducation plus critique, qui ait les capacités de ce remettre en cause, de douter. Mais à cela, les programmes essayent de nous apprendre une vérité qu’il leur semble juste. Le système repose sur des enseignements qui essayent de transmettre une vérité tout en amenant  une qualité critique sur la connaissance et l’information pour l’élève. Donc au cours de sa scolarité, l’élève  doute, renonce à ses vérités personnelles du monde de l’enfance, à l’information passée, il évolue, apprend et rentre dans le moule d’une vérité nationale que prône l’éducation scolaire.   

« question des informations à disposition.

En effet le doute est à la base de toute véritable entreprise philosophique.

On distingue de cela, le doute socratique et le doute descartiens. Le doute descartiens est contre les opinons et les faux savoir, il veut atteindre une vérité par réflexion philosophique et par raisonnement, donc le doute peut aider à trouver une vérité, à la distinguer, et à comprendre les fausses.

Douter ce n’est donc pas renoncer à la vérité mais une remise en question de la vérité que notre opinion propre estime fausse ou ambigu. L’action de douter mélange donc ici la suspicion et l’opinion pour trouver la vérité, mais l’opinion n’a pas fois de vérité, d’après Bachelard, « L’opinion pense mal ; elle ne pense pas », cette exemple n’est donc pas tout à fait complet et recevable.

Ainsi il faut se demander si : le doute pourrait-il faire renoncer à la vérité si il était uniquement présent pour trouver la vérité ? Cela est présent dans le doute socratique, en effet, le doute socratique est synonyme de critique et de remise en cause du savoir, il cherche une autre vérité.

Il n’y a cette fois plus de jugement personnel du sujet, toute information si véritable soit elle est remise en question. De cette manière le doute remet en cause toute information-t-elle qu’elle soit, il exprime la volonté de rechercher la vérité toute la vérité, il peut la confirmer comme il peut la rendre suspicieuse, troublante, ou encore la contredire, en démontrant qu’elle est fausse, là encore il ne renonce en aucun cas à la vérité.

Mais si cela n’aboutit pas, si on ne trouve pas, pourquoi douter ? On peut douter comme Socrate ou Descartes pour remettre en cause une vérité, pour atteindre un but ou approfondir une vérité absolue non réelle.

Mais si l’on doute c’est que la vérité nous semble trompeuse, fausse, notre conscience remet donc en cause la vérité pour mieux l’atteindre.

De ce fait le doute semble indispensable à la vérité.

Car si aucune information ne serait remise en question tout serait juste, rien ne serait faux, rien n’aurait de sens.

Mais le doute provient de la connaissance d’une fausse vérité ce qui est un paradoxe en soit.

On doute car on estime que la vérité est fausse, que l’information perçue est fausse, cela veut donc dire que l’on pense généralement posséder la vérité car on vient juste d’estimer qu’elle était fausse avant.

Ce qui est totalement impossible vu la conception du sujet, car la connaissance de la vérité est un apprentissage, une expérience, une science et non un dut.

Mais alors le doute serait juste une influence de notre milieu de vie et de l’opinion du sujet, il dépendrait de lui.

Mais comme le milieu et la société prône la vérité il prône aussi le doute, donc tout doute ce transforme en vérité en fonction de notre milieu, ce qui fait que le doute n’est pas un renoncement à la vérité, il dépend juste du milieu, et devient vérité, cela est implicite.

Donc le milieu nous engage à connaitre la vérité, mais que serait un monde sans vérité ? Le doute aurait-il une autre image ?. »

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