Devoir de Philosophie

D'où vient la force des préjugés ?

Publié le 21/01/2013

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Devoir de Philosophie :         «  D’où vient la force des préjugés ? «             Notre manière de penser, notre façon d’appréhender les choses qui nous entourent, peuvent être influencées par des idées préconçues que nous ne prenons pas la peine d’analyser, nous contentant de vivre dans l’opinion : les préjugés. Comme le mot l'indique, un préjugé est un jugement porté d'avance, "avant". Avant quoi ? L'examen, la vérification ou le constat qui le justifieraient. Préjuger signifie donc : tenir pour acquis quelque chose qui, objectivement, ne l'est pas ; ou tenir pour vraie une affirmation qui, en fait, reste douteuse. Ces idées commencent à nous être inculquées dès notre enfance et sont le fruit de notre environnement social et culturel. Mais « d’où vient la force des préjugés ? On sait que le propre de l’homme est de posséder la capacité de raisonner et de conduire sa vie par une faculté qui lui est propre : la pensée. L'homme est doué de logos, et possède un esprit critique qui est censé le faire progresser dans sa quête de vérité et l'aider à choisir, de la façon la plus objective possible, entre ce qu'il considère comme bien ou mal. Quelle peut donc être l’origine de cette force qui nous pousse à recevoir comme valables des idées alors même qu’elles ne sont pas justifiées ? Pourquoi les hommes ont-ils des préjugés ? N’est-il pas plus facile d’admettre comme vraies des opinions depuis longtemps véhiculées que de les remettre en question par une analyse rigoureuse ? Cela ne conduit-il pas au final à des attitudes irréfléchies ? Le fait d’adopter sans preuves un préjugé ne peut-il pas faire obstacle à la vérité ?     I) L’origine des préjugés     Les préjugés consistent en l’acceptation d’idées préconçues, pré-réfléchies, non analysées ni questionnées par notre raison. Mais il est un temps où notre raison, encore en cours de construction, est incapable d’analyser ou de critiquer ce qui nous vient de l’extérieur. En effet, pendant les premières années de sa vie l’enfant n’a de choix pour forger son savoir et les bases de sa connaissance que de recevoir ce qu’on lui tient pour vrai. Dans le « Discours de la Méthode « Descartes écrit : « il est presque impossible que nos jugements soient si purs, ni solides qu’ils auraient été si nous avions eu l’usage entier de notre raison dès le point de notre naissance, et que nous n’eussions jamais été conduits que par elle «. Ainsi l’enfance se révèle source de préjugés. Nos précepteurs, nos éducateurs, nos...

« l'origine de cette force qui nous pousse à recevoir comme valables des idées alors même qu'elles ne sont pas justifiées ? Pourquoi les hommes ont-ils des préjugés ? N'est-il pas plus facile d'admettre comme vraies des opinions depuis longtemps véhiculées que de les remettre en question par une analyse rigoureuse ? Cela ne conduit-il pas au final à des attitudes irréfléchies ? Le fait d'adopter sans preuves un préjugé ne peut-il pas faire obstacle à la vérité ?     I) L'origine des préjugés     Les préjugés consistent en l'acceptation d'idées préconçues, pré-réfléchies, non analysées ni questionnées par notre raison.

Mais il est un temps où notre raison, encore en cours de construction, est incapable d'analyser ou de critiquer ce qui nous vient de l'extérieur. En effet, pendant les premières années de sa vie l'enfant n'a de choix pour forger son savoir et les bases de sa connaissance que de recevoir ce qu'on lui tient pour vrai.

Dans le « Discours de la Méthode » Descartes écrit : « il est presque impossible que nos jugements soient si purs, ni solides qu'ils auraient été si nous avions eu l'usage entier de notre raison dès le point de notre naissance, et que nous n'eussions jamais été conduits que par elle ».

Ainsi l'enfance se révèle source de préjugés.

Nos précepteurs, nos éducateurs, nos parents nous inculquent nombre de valeurs, de principes, de « vérités » et de croyances qu'il nous est alors impossible de réfuter ou de confirmer, n'en ayant pas encore la capacité.

On a appris par exemple aux enfants pendant de nombreuses années au travers des manuels scolaires que le rôle du père était de travailler à l'extérieur et que celui de la mère se « résumait » à rester au foyer pour élever ses enfants et s'occuper de la maison.

Ce préjugé a ainsi pu influencer de nombreux garçons et filles sur la manière d'envisager la société dans laquelle ils vivaient. Mais l'éducation n'est pas le seul facteur qui nous amène à préjuger, l'enfant est en effet aussi en proie à ses sensations souvent trompeuses qui le conduisent à opiner et préjuger de ce qui se passe autour de lui.

Ainsi,. »

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