[Dompter la nature] - ALAIN
Publié le 03/04/2009
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On peut être tenté de voir dans la nature une instance qui dépasse la puissance humaine, quelque chose de supérieure qui dépasse notre volonté et même qui pourrait nous dominer. On la dote de toute puissance, et on y voit le fait de la toute puissance divine. Pour Alain, comme il le montre dans ce texte, cette idée est un préjugé infantile. La nature ne peut rien faire sans une volonté humaine pour la dompter, la guider, et lui donner une orientation.
Or, pour maîtriser la nature il faut déjà la comprendre, saisir quelles sont les lois universelles qui la gouvernent. Ensuite, il faut comprendre que cette nature, gouvernée par des lois universelles, n’est pas ordonnée tant que l’homme ne lui a pas donné d’orientation. Finalement l’homme qui dirige le cours de la nature, non l’inverse.
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Ne pas rire, ne pas pleurer, mais comprendre
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L’homme doit comprendre la nature pour la maîtriser
Liens utiles
- LAMENTATIONS DE LA NATURE d’Alain de Lille
- Avant-propos, par Alain Rey À l'imag e de la nature, les lang ues humaines, dans leur lexique, procèdent comme les arbres ou les bulbes, par couches concentriques.
- changer l'empreinte de la nature ; il peut dompter le démon, ou le rejeter avec une merveilleuse puissance.
- Les lois justes sont celles qui s'ingénient à faire que les hommes, les femmes, les enfants, les malades, les ignorants soient tous égaux. Ceux qui disent, contre le droit, que l'inégalité est dans la nature des choses, disent donc des pauvretés Alain, Propos sur les pouvoirs, (18/10/1907). Commentez cette citation.
- ALAIN / 81 chapitres sur l'esprit et les passions / Les Passions et la Sagesse / Bibliothèque de la Pléiade / nrf Gallimard 1960 « L'homme, par nature, n'aimerait que lui, et ce serait la sauvagerie ; mais les liens de société l'obligent à compter avec les autres, et à les aimer pour lui, tant qu'enfin il arrive à croire qu'il les aime pour eux. Il existe un bon nombre d'ouvrages, assez ingénieux, où l'on explique assez bien le passage de l'amour de soi à l'amour d'autrui ; et j'avoue