doit on se méfier du bonheur
Publié le 17/11/2012
Extrait du document
«
l’amour…).
Le bonheur est donc un idéal qui provient de l’imagination on ne peut donc pas le
maitriser, ni rationnellement, ni empiriquement.
Kant propose donc une théorie : selon lui le
bonheur ne dépend pas de notre volonté, il faut donc non pas agir pour être heureux, mais agir
pour se rendre digne du bonheur.
Mais qu’entendons nous par digne du bonheur ?
Se considérer digne du bonheur, c’est faire quelque chose en espérant être heureux.
Kant dit que « chacun à sujet d’espérer le bonheur dans la mesure précise ou il s’en est rendu
digne dans sa conduite ».
D’après lui, c’est dieux qui peut décider de rendre heureux et de
récompenser des actions vertueuses.
On notera que c’est d’ailleurs le sens étymologique du
mot bonheur puisque étymologiquement, ce mot vient de l'expression « bon eür ».
« Eür » est
issu du latin augurium qui signifie « accroissement accordé par les dieux à une entreprise ».
Nietzche souligne l’aspect négatif de la théorie de Kant comme dans « par de la le bien
et le mal ».
Il pense que si nous nous satisfaisons d’attendre le bonheur, en plus de nous
donner un comportement passif, cela nuirait à l’expression de notre individualité, puisque
comme Kant l’a dit, il faut se rendre digne du bonheur, et donc respecter des lois moral.
Ensuite, cela affaiblirait les Hommes, car les plus fort se laisserons convaincre par les plus
faibles qu’il faut respecter certaine lois pour toucher au bonheur, tout les hommes, faible et
fort serrait ainsi égaux.
Et même si cette égalité serait positive d’un point de vue social, elle
reste contre nature, car elle ralentit le développement du l’humanité, en donnant des hommes
mou… C’est pourquoi Nietzche parle d’un « idéal de troupeau ».
3) Rousseau
Mais se qui peut l’être c’est la façon par lequel on l’obtient, et beaucoup de théorie sont a
étudier.
Julie ou La Nouvelle Héloïse (1761) , 6e partie, Lettre VIII explique son point de vue du
bonheur.
Pour lui, le bonheur vient, non pas du fait d’obtenir ce qu’on désire, ce qui met fin au
désir et donc également au plaisir, mais résulte du désir lui-même, même s’il n’est pas
satisfait.
Pour lui, l’homme le plus malheureux est celui qui n’a plus rien à désirer.
Essayons
d’expliquer ceci : L’homme qui ne possède pas quelque chose, va user de son imagination, et
cette dernière aura tendance à rendre la chose en question bien meilleur, bien plus jolie, bien
plus utile qu’elle ne l’est vraiment.
C’est comme si l’imagination était capable de compenser
la non possession de l’objet en l’améliorant.
Mais une fois que l’homme possèdera la chose en
question, son imagination n’aura plus de rôle à jouer, et il verra l’objet tel qu’il l’est vraiment.
Et rapidement, il va convoiter, donc imaginer, une nouvelle chose, que son imagination rendra
plus intéressante que celle qu’il a déjà.
A partir de cette définition, le bonheur pourrait devenir un danger.
Si nous prenons
l’exemple de quelqu’un qui se laisserais mourir de soif, se disant que plus il désirerais boire,
plus il serait heureux.
La quête du bonheur l’amènerais donc a la mort..
»
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