Doit-on apprendre à etre libre ?
Publié le 24/10/2022
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«
Dissertation : Doit-on apprendre à être libre ?
Dans un premier temps, on pourrait se dire qu’être libre c’est n’être soumis à
aucune contrainte, synonyme de liberté de mouvement et de spontanéité de l’action.
Or, ce n’est sans compter sur l’importance et le poids de nos désirs et de nos envies,
impactant nos décisions.
De sorte qu’il faudra donc apprendre à être libre, il s’agit d’une nécessité
logique.
Il faut connaître les raisons pour lesquelles j’agis et me donner les moyens
d’y parvenir, en acquérant des connaissances sur soi et sur le monde.
Par ailleurs, il y a un devoir d’ordre moral et de dignité d’Homme de se mettre
en situation de choisir le mal plutôt que le bien.
Ce devoir résulte d’un apprentissage
du respect d’autrui, par l’éducation.
La liberté au sens physique est une absence de contrainte, ne pas se sentir dépendant
de quoi que ce soit.
C’est la spontanéité de mouvement et de réaction ainsi que la
satisfaction du désir et de l’envie : c’est faire ce que je veux et ce que je peux sans
contrainte.
Le contrôle de cette spontanéité, la maîtrise de la raison, et être l’arbitre de
ses volontés est nécessaire afin d’être pleinement libre.
En effet, apprendre à orienter
les passions qui nous déterminent, et apprendre à maîtriser nos désirs impliquent de
faire l’effort de connaître ses réactions et ses envies afin de les devancées.
Il s’agit
également de la capacité morale de se déterminer en suivant sa raison, excluant ses
désirs.
L’Homme exerce sa liberté individuelle par le libre-arbitre, c’est-à-dire être la cause
première voire absolue de ses actes, sans qu’une force extérieure l’est contraint.
En
effet, lorsque l’on nous demande si l’on est libre ce dimanche et que nous répondons
par spontanéité « oui », on ressent ce sentiment de liberté : dimanche ne dépend de
rien, et nous ne sommes contrains à rien ce jour-là.
Cependant, dès lors que je ne
dépends de rien, je suis en position de choisir là où ma spontanéité me dit d’aller.
Or,
nous ne sommes pas maîtres de nos désirs.
L’envie et le désir sont de l’ordre du
pathétique, il s’agit de quelque chose que l’on subit.
Mais alors être libre est ce que
c’est satisfaire ses désirs ? On peut avoir l’impression qu’être libre n’implique aucune
contrainte et obligation.
Sauf que ce sentiment de liberté est trompeur, car nous
dépendons de nos envies et de nos désirs, qui dépendent eux de l’environnement dans
lequel nous vivons.
Être l’esclave de ses envies illustre un déficit de liberté,
particulièrement lorsque l’on dit oui à toutes nos passions.
Selon Descartes, il s’agit
du plus bas degré de liberté, la liberté d’indifférence : elle laisse toute liberté à la
volonté en l’absence de vérité évidente.
En effet, d’après lui, la liberté s’éprouve
comme un choix, plus il y a de raisons de prendre cette décision, plus la liberté sera
grande.
A titre d’exemple, la liberté est plus grande quand une personne décide de
faire une bonne action, laisser sa place à une personne âgée dans le bus, plutôt que de
faire quelque chose au hasard comme tourner à gauche ou à droite pendant une
balade.
Mais dans ce cas, pour se départir de ce sentiment de liberté, il serait nécessaire
d’apprendre sur le monde, mais également sur soi.
Apprendre à être libre est une nécessité logique.
Pour être libre, il faut être le
véritable arbitre de ses actions ainsi que celui qui se donne la loi de cette dernière.
Et
pour cela, il est nécessaire de passer par l’apprentissage ; c’est-à-dire acquérir des
connaissances et ainsi passer d’un état d’ignorance à un état de savoir, autant sur soimême que su le monde.
D’une part, en passant par un développement sur soi,
s’interroger sur soi-même et sur ses envies, apprendre à se connaître et questionner
ses pensées.
Je vais ainsi développer des connaissances sur moi-même.
En effet, une
connaissance véritable de soi-même permet de faire le tri entre ce que nous croyons
vouloir et ce que l’on veut vraiment : la liberté c’est maîtriser ses envies.
Cet
apprentissage va donc permettre de faire des choix en fonction de notre raison et non
pas en suivant nos tentations.
De plus, il est essentiel de se mettre à distance de soi et du monde afin de se
comprendre et de déterminer la raison pour laquelle nous voulons agir.
En effet, le
« moi » est ce qui constitue notre identité et donc nos passions et envies.
Utiliser le
« je » c’est donc se mettre à distance de soi et de l’être en général, et de se hisser en
dehors du monde, d’y être étranger et de nous y projeter.
De ce fait, nous faisons
connaissance avec le véritable soi et ses réels désirs.
D’autre part, après avoir acquis
des connaissances sur soi-même, il faut avoir connaissance du monde et de notre
environnement.
Par exemple, devenir médecin est un désir, je connais donc cette
envie, toutefois, il est nécessaire d’avoir toutes les connaissances requises afin que ce
désir se réalise, en faisant des études de médecine.
De sorte qu’on distingue 2 types
d’individus.
D’un côté, il y a les individus qui veulent beaucoup de choses, mais qui
ne font rien pour y arriver, par exemple un élève qui veut une bonne note à son
évaluation de physique-chimie, mais qui ne va pas réviser.
D’un autre côté, il y a les
individus volontaires qui vont passer par un apprentissage du monde afin d’y arriver,
comme l’illustre le fait d’apprendre sa leçon pour....
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