Dois-je travailler à l'expansion de ma conscience ?
Publié le 10/04/2014
Extrait du document
«
l'information venant de l'extérieur, afin que le monde ne soit vécu qu'à travers l'image que l'on s'en
fait.
Il est donc, une structure fermée sur elle-même, s'adonnant ses propres représentations du réel,
et répétant perpétuellement les mêmes types d'expériences enregistrées depuis l'enfance.
L'égo, croit
ainsi savoir, et c'est lui qui juge, et se juge, critique et se critique...
Il est cependant, normal d'avoir
un ego...
Mais là, n'est pas le problème.
Nous sommes, par l'ego, principalement inconscient.
Nous
nous identifions à lui.
Et la véritable problématique, est de se prendre pour lui, et de ne pas pouvoir
s'en défaire.
Ainsi, nous pensons être une personne, et nous la défendons...
Nous ne nous rendons
pas réellement compte de ses illusions, de ses pièges, et du véritable fonctionnement de notre esprit.
Par conséquent, nous sommes soumis à cette loi de l'ego, ne sachant pas, finalement, qui nous
sommes, vraiment...
Ainsi, nous ne pouvons être complètement heureux...
C'est pourquoi, après
avoir pris conscience et connaissance de cette dimension de mon être, j'arrive à me demander, si
l'homme ne devrait pas développer l'accroissement de sa conscience de soi, afin de dépasser cet ego,
pour atteindre un niveau de lucidité ultime, non seulement sur soi-même, mais aussi sur ce qui
l'entoure, afin de mener une meilleure vie ? Cependant, cela implique-t-il, alors de se débarrasser de
l'ego ?
«Connais-toi toi même et tu connaîtras les dieux et l'univers», citation qu'on attribut à tort à Socrate,
et qui était inscrite sur le temple de Delphes, invite à se connaître , et connaître ses propres limites...
Ainsi, un être qui dispose d'une connaissance parfaite de soi, serait alors, à l'égal d'un Dieu...
Pour
les philosophes grecs, la connaissance de soi-même est synonyme de sagesse.
La connaissance de
soi, permettrait en effet, à l'individu, de prendre conscience de ses propres limites, de se libérer de
ses défauts, de développer ses qualités, et de prendre conscience de sa véritable identité, et au fond,
de sa liberté.
La devise delphique laisse entendre que nous ne nous connaissons pas réellement, que
la connaissance de soi, n'est pas une donnée immédiate de la conscience.
Ainsi, nous devons
entreprendre une recherche, et descendre dans les profondeurs de notre intériorité pour trouver
l'essence de notre être.
Or, cette recherche passe en effet, d'abord par la découverte et l'affirmation
de notre moi.
Cette affirmation est le fondement de la philosophie cartésienne en même temps que
celui de toute entreprise de recherche de sa propre identité.
Pour approfondir la connaissance que
nous avons de nous-mêmes, il faut donc se demander, s'il est légitime de parler du soi, et quels en
seraient les moyens et les conditions...
La recherche de la connaissance de soi a néanmoins, une condition: le sentiment de notre être.
Descartes, dans son Discours sur la méthode, prouve que l'affirmation Je pense donc je suis» (Le
cogito) est «si ferme et si assurée que toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques ne
sont pas capables de l'ébranler».
Ainsi, il est vrai qu'il est possible de douter de tout, même de
l'existence de notre corps, et du monde autour de nous, sauf l'existence de notre pensée.
À partir du
moment où nous nous rendons compte de l'irréfutabilité de l'existence de notre pensée
indépendante, nous prenons conscience de notre «je».
Il nous est alors permis d'entamer la
recherche de la nature de notre propre identité.
Certains philosophes imaginent que nous avons à
tout moment «la conscience intime de notre moi» (Hume), et que nous avons un sentiment
invincible de la connaissance de nous-mêmes que nous ne mettons que rarement en doute.
Néanmoins, avoir un sentiment immédiat de notre être, ce n’est pas avoir une connaissance pleine et
entière de soi.
Il arrive que nous nous surprenions nous-mêmes, ou que nous passions par de graves
crises de remise en question.
Notre comportement, notre façon de penser varient suivant nos
expériences.
La connaissance de soi implique une recherche, et cette recherche doit disposer de
moyens adaptés à son but.
Trouver le soi est une expérience enrichissante.
Et cela entraîne de
l'autonomie.
«Il y a diverses manières de se connaître soi-même» (Frédéric Lenoir).
Nous sommes a
priori les mieux placés pour nous connaître ; par l’introspection, nous pouvons accéder à une
certaine connaissance de nos sentiments, de nos qualités et de nos défauts, de nos motivations et de
nos convictions.
Mais accède-t-on à un niveau particulier de la réalité mentale par l’introspection,
ou cette méthode tend-elle a susciter l’objet même auquel elle prétend accéder ? Le paradoxe de
l’introspection est que le sujet se confond avec l’acte de s’observer lui-même.
De même
l’introspection est normalisée par le langage.
Il n’en reste pas moins que l’idée de «savoir» ce qu’on.
»
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