Dois-je me préparer à la mort même si je suis en bonne santé ?
Publié le 27/02/2004
Extrait du document
«
Si je suis en bonne santé, je n'ai pas à me préparer
à la
mort
La vie est courte.
La mort est une fatalité.
Y penser alors qu'on est en bonne santé, c'est renoncer
à jouir de l'instant présent, sans que ce renoncement change
en quoi que ce soit notre ultime destinée.
Il faut jouir
de l'instant
C
arpe diem,
c'est-à-
dire «cueille le jour
présent».
Ces mots d'Ho-
race rappellent à l'hom-
me que son existence
«Un être typiquement mor-
bide ne deviendra jamais
sain, et pourra encore moins
se rendre la santé; pour quel-
qu'un de
typiquement sain,
au contraire, le fait d'être
malade peut être un stimu-lant énergique de la vie.»
Friedrich Nietzsche,
Ecce Homo
est trop courte pour qu'il
n'en jouisse pas, instant
après instant.
Être en
bonne santé est une
chance inestimable.
Celui qui pense à la
mort, non seulement
ne sait pas apprécier
cette chance, mais de
plus noircit inutile-
ment le tableau de sa
vie.
La mort nous
échappe
«rant
que nous
I
sommes, la mort
n'est pas là, et une fois
que la mort est là, alors
nous ne sommes plus»,
écrit
Épicure
(Lettre à
Ménécée).
On ne peut
pas dire la même chose
de la santé: celle-ci
prouve non seulement
que nous sommes vi-
vants, mais encore que
nous vivons bien.
Si la
mort nous échappe,
le fait d'être bien por-
tant, lui, n'échappe à
personne.
La vieillesse ne
doit pas nous faire
penser à la mort
rth
haque jour
que
%dje
me lève
en
bonne santé, se demande
Buffon,
en comparant
sa vie à celle des jeunes
gens, n'ai-je pas la jouis-
sance de ce jour aussi
présente, aussi plénière
que la vôtre?»
(De L'Hom-
me).
L'idée de la mort
afflige les vieillards,
mais également «ceux
qui se portent le
mieux, et qui ne sont
pas encore dans un
âge fort avancé»
(id.).
robe
Tant que nous sommes en bonne santé, nous n'avons pas à nous pré-
parer à mourir.
Bien au contraire, on doit jouir de ce privilège que
nous accorde la nature et qu'elle peut à tout moment nous retirer!.
»
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