dm philo
Publié le 31/10/2014
Extrait du document
«
Aussi, cela implique les troubles de personnalité : lorsque par exemple, on ne se reconnaît plus ou
encore lorsqu’on parle de nous-même à la troisième personne afin de nourrir notre alter égo ou
encore par schizophrénie.
Cela peut également impliquer notre enfance : nous avons évolué donc nous ne sommes plus la
même personne.
Lorsque nous avons dit « je » pour la première fois nous nous sommes détaché du
monde perçu, nous appartenant au monde désormais : « l’enfant ne faisait que se sentir mais
maintenant il se pense » -Kant.
Enfin, une dernière approche peut être faite par rapport à cette thèse : « je » implique une identité
qui est unique, mais aussi chaque être humain, il est donc universel.
6) « La conscience du sujet peut-elle se passer de l’autre ? » mais la question serait plutôt « Peut-
on prendre conscience de nous-même sans prendre conscience de l’autre ? » .
En effet,
rappelons que la conscience est la connaissance intuitive et immédiate que l’être humain possède de
son existence, de ses facultés et de ses actes.
Comme dirait donc Descartes « je pense donc je suis » .
La conscience réalise donc une unité .
L’homme d’après Descartes, n’a besoin de personne si ce
n’est que de lui-même, de sa pensée.
Le sujet est apte à se connaître lui-même par lui-même
(l’introspection) : il est autoréflexif .
En effet, l’essence même du sujet est la liberté.
Cependant, le
sujet vit en société contrairement aux animaux/objets il est donc influencé par la pensée collective et
cela même de manière inconsciente.
Nous avons toujours tendance à être ce que la société veut
qu’on soit mais nous nous proclamons « pseudo-libre ».
On est en réalité jamais libre du jugement
d’autrui, de la société : nous cherchons à plaire à la société en prenant conscience de l’autre, de ses
valeurs… De plus, n’oublions pas que sans autrui nous ne pouvons nous connaître de manière
complète.
7) « Peut-on penser séparément le corps du sujet pensant? »
Une thématique centrale se dégage de cette question : la distinction possible entre le corps (entité
matérielle) et le sujet pensant caractérisé par le fait de penser, la pensée étant immatérielle.
Ce sont
deux substances totalement différentes.
Le corps est considéré comme un obstacle à la
connaissance .
Par ailleurs, deux thématiques secondaires s’en dégagent également : Un être humain
est complexe : il est à la fois matière et pensée .
Si je ne pense pas, je n’existe pas d’après
Descartes mais je peux cependant concevoir que mon corps n’est qu’une illusion : il s’agit la de la
thèse dualiste selon laquelle l’existence de mon moi corporel est moins évidente que celle de mon
moi pensant mais qui sont tout de même unies.
Cependant, si l’on pense que le corps et la pensée
sont deux substances distinctes comment peut-il y avoir une communication entres elles
(neurologiques) ? Corps et conscience sont donc un tout.
La dichotomie nous pousse à nous
demander si une substance prime sur l’autre ?
8) « La subjectivité de la pensée, est-ce la première certitude ? » La subjectivité est
l’originalité d’une pensée qui doit être propre à un sujet.
Or on sait que le sujet se définit par sa
conscience, et n’existe que dans la mesure où il est conscient de son existence en tant qu’être
pensant.
Ainsi, l’essence de l’homme, c’est la conscience, synonyme de pensée chez Descartes qui
est le savoir immédiat de soi-même.
On peut alors affirmer que la pensée est à l’origine de la
subjectivité.
Cette certitude que je suis est la certitude de la pensée elle-même sans laquelle aucune
2.
»
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