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dm autobiographie

Publié le 23/01/2024

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« Pour l'autobiographe, se raconter, serait pour lui, se donner le pouvoir de revisiter son histoire mais aussi de revisister ses épisodes de vie qu'ils soient joyeux ou douloureux avec une certaine distance émotionelle voire même de confronter ses traumatismes les plus profonds.

Écrire pourrait être un facteur de résilience pour plus d'un, cela permettrait de gommer les émotions négatives et rétablir l’harmonie dans sa vie.

Relater sa vie n'est en aucun cas une tâche facile à effectuer, à l'inverse un récit autobiographique se doit de respecter un ordre chronologique tout en comportant des éléments intimes et sensibles sur l'auteur lui-même.

Tandis que l'autoportrait, est une façon moins directe de se révéler à soi-même car il s'agit la plupart du temps une représentation superficielle, celle du physique de son narrateur.

De plus l'absence d'informations développées ou datées pourrait laisser le lecteur imaginer que son créateur n'est pas comme il prétend se dévoiler mais aussi qu'il cherche à dissimuler certains aspects de sa personne. Seulement, les récits de vie ou les autoportraits pourraient ils permettre à une personne cherchant à retracer sa vie, de donner un sens à son existance? Pour répondre à cette question, nous verrons dans un premier temps comment l'autobiographe se sert de son récit pour faire part de ses blessures, ensuite l'invitation à l'acceptance de son corps et de sa personnalité que l'autoportrait pourrait ériger et enfin l'autoreprésentation au sein de l'ére numérique. Tout d'abord, écrire sur soi, si cela ne guérit pas tout à fait les blessures, permet d'y voir plus clair et d'exprimer ce qui nous blesse, de mettre le doigt dessus.

Souvent nous enfouissons nos blessures au plus profond de nous. Ecrire nous oblige à les "regarder" en face, on peut commencer une sorte d'introspection. Se demander d'où cela vient, pourquoi, de remonter le fil de l'histoire. Par exemple, l'oeuvre Si c'est un homme de Primo Levi fut publiée le lendemain de la seconde guerre mondiale, c'est-à-dire en 1947.

Il propose ainsi l'un des premiers témoignages de la Shoah, à une époque où les camps de la mort sombrent dans l'oubli collectif.

Pour lui c'était une nécessité vitale: il ne pouvait pas survivre sans raconter, comme pour se soulager.

Souvent, après avoir subit tant de traumatismes que ce soit sur le plan physique ou psychologique, l'homme a tendance à voir sa mémoire se dégrader et ne plus vouloir entendre à propos des choses qui auraient pu le faire souffrir.

Mais Primo Levi va au-delà du nazisme.

A travers l'expérience du camps de concentration, il interroge la déshumanisation de l'homme par l'homme. De plus, une telle volonté de fer n'est pas donnée à tout le monde, ce qui laisse comprendre qu'on ne peut pas seulement relater que de joyeux moments de sa vie, car quand des faits aussi assourdissants et peineux arrivent à quiconque il aurait beau a essayer de se souvenir de comment était la dernière fois qu'il avait été heureux,il n'y arriverrait sûrement plus, il se réfugirait donc dans l'écriture s'il ne souhaite pas se confier à qui qe ce soit pour se libérer de sa douleur.

Les traumatismes changent la perception que les gens ont d'eux-mêmes. Nous avons vu que l'autobiographie ne sert pas uniquement à partager de bons souvenirs nous pouvons maintenant étudier comment une personne peut s'affirmer à travers l'autoportrait. L’autoportrait est un genre de représentation de soi et non une représentation fidèle de la réalité, qui permet de faire rencontrer au spectateur la personne qui se présente.

D’une certaine manière, l’artiste se met en scène et se donne à voir au spectateur.

L’autoportrait est aussi une façon pour l’artiste de se questionner sur qui il est. Ce genre existe depuis longtemps, car les peintres ont depuis tout temps l’habitude de se peindre comme des personnages accessoires de leurs toiles et en retrait. L’autoportrait est comme une.... »

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