Devoir de Philosophie

disserte philo le desir est il misère de l'homme

Publié le 02/12/2012

Extrait du document

desir
Chaque jour , l'homme se retrouve confronté a ses besoins et ses désirs . Il est en effet remarquable comment il ne peut s'empêcher de vouloir accéder au plaisir , avec notion de raison ou non .L'Homme partage, avec l'ensemble des êtres vivants, des besoins vitaux. On distingue communément l'homme des autres animaux comme un sujet doué de raison, c'est-à-dire qu'il est un être rationnel. Il est capable de les transcender par le désir. Il semble donc que le désir élève l'Humain au dessus des autres espèces et contribue à sa « grandeur «. Le désir le fait exister et non survivre. Pascal, dans ses Pensées, souligne le caractère paradoxal de cette créature qu'est l'homme. A la fois fragile et immense, il n'est qu'une créature de chair destinée à périr; cependant, il se distingue par ceci qu'il est capable de concevoir sa propre fragilité. Pourtant le désir n'a pas, à la différence du besoin, d'objet précis, il reste indécis et changeant. Ainsi, il nous entraîne dans une poursuite sans fin, toujours inachevée, avec la conscience d'un manque jamais comblé. La notion de désir se définit comme un manque visant un but au moyen d'un objet . Il semble conscient et choisi , la ou le besoin semble soumis à la simple nécessité ,le désir suggère aussi la nostalgie . Du latin desiderare (« regretter l'absence de « ), l'idée de regret est qu'il idéalise l'objet de son manque .La réflexion philosophique porte donc sur la valeur a attribuer au désir humain : est il l'expression de la liberté humaine et du bonheur ou bien source d'esclavage et de malheur ? Issu du manque et voué à l'insatisfaction, le désir ne peut-il être considéré comme une faiblesse de l'homme, engagé, comme malgré lui, dans une quête sans fin ? En tenant l'Homme à la fois attaché et vivant, le désir est-il asservissant ou libérateur ? Le désir, à la fois évanescent et tout puissant, marque l'Homme du manque et de son incomplétude. Le désir est-il la marque de la misère humaine ? Nous verrons dans un premier temps en quoi le désir renforce, voire provoque la condition misérable de l'homme puis dans un second temps , nous nous demanderons alors comment le bonheur peut-il aller de pair avec le désir ,c'est-à-dire que L'homme peut comprendre et accepter la précarité du désir et en tirer parti. . Finalement nous exposerons que le désir se corrèle avec le plaisir et enfin que c'est le désir qui permet d'exister, car Le désir est la marque de l'ambiguïté spécifique de l'homme : entre misère et grandeur. I : Le désir manifeste la misère de l'homme . 1) Le désir est un manque. Il manifeste les limites de l'...


desir

« 3)   Le   désir   est   donc   source   d'une   satisfaction   éphémère   et   imparfaite   :   il   rend   l'homme   superficiellement   et   provisoirement   heureux   et   le   pousse   à   un   renouvellement   lassant   de   ses   efforts.

  4) Le d ésir est alors condamn é à la surench ère consum ériste en multipliant ses objets et son v éritable objectif appara ît comme un   au­del à inaccessible  qui  condamne  l'homme  à une  frustration  perp étuelle.

  Le  d ésir   asservit   l'homme   à  une qu ête  sans  fin  d'un   objet   inaccessible   par   laquelle   le   d ésir   se   mue   en   une   passion   o ù  se   perd   la   conscience   del’homme   Plan I – Dans sa nature le désir est symbole et cause de notre misère • Contrairement au besoin, et bien que se manifestant à partir d’un manque le désir n’est pas facile à satisfaire du fait qu’il se porte sur des objets inaccessibles.

Cf les détours pris par Pénia.

Par nature il porte sur l’impossible • De plus en idéalisant l’objet – phénomène de cristallisation – il fait prendre le risque de la déception du fait de l’écart entre l’objet idéalisé et l’objet réel • De surcroît il s’épuise dès qu’il est satisfait - cf.

le tonneau des danaïdes ; citation de Pascal ou de Montaigne : il est plus plaisant de désirer que de jouir de ce qu’on a désiré.

Ce qui finalement ne nous rend jamais heureux. • D’un point de vue philosophique, il dérègle notre raison – cf Othello, Belle du seigneur • D’un point de vue pragmatique Sujet : Le d ésir est­il la marque de la mis ère de l'homme? Introduction Le d ésir n'a pas la sobri été apparente du besoin : il est un manque mais il ne se contente pas d'un genre d'objet parce que   son manque porte sur quelque chose de pr écis. Il appara ît souvent d écevant sit ôt satisfait de sorte qu'il rena ît et semble   insatiable. N'est­il pas alors une forme d'esclavage vain qui marque c'est­ à­dire manifeste la mis ère de l'homme voire m ême   en est la cause? En quel sens le d ésir exprimerait­il cette mis ère? Comme indigence? Comme insatisfaction et frustration?   Comme esclavage? Ou bien l'homme a­t­il la capacit é de le ma îtriser et d'en exploiter le dynamisme? Le d ésir n'est­il pas   alors l'expression d'une ambigu ïté ou d'un paradoxe fondamental de la condition humaine? Plan I. Le d ésir manifeste la mis ère de l'homme. 1) Le d ésir est un  manque . Il manifeste les  limites  de l' être humain et lui rappelle tout comme le besoin sa finitude et son   animalit é. 2) Pire encore, alors que le besoin est facilement satisfait, le d ésir est  insatiable ; sa satisfaction est de courte dur ée voire   d écevante de sorte qu'il rena ît identique ou sous une autre forme ou en se portant vers un autre objet. Le besoin d ésire  être   satisfait, le d ésir d ésire se satisfaire.  3) Le d ésir est donc source d'une  satisfaction  éphémère et imparfaite  : il rend l'homme  superficiellement et provisoirement   heureux  et le pousse  à un renouvellement lassant de ses efforts.  4) Le d ésir est alors condamn é à la surench ère consum ériste en multipliant ses objets et son v éritable objectif appara ît   comme un au­del à inaccessible qui condamne l'homme  à une frustration perp étuelle. Le d ésir  asservit l'homme  à une qu ête. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles