Dissertation sur l'excentricité
Publié le 25/10/2012
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«
Gymnase de Nyon Dissertation Français
Ces-derniers, symbole de la décadence, adeptes de la promiscuité et souvent enclin à la
violence sont des personnes qui n’ont pas eu la possibilité d’être éduquées dans un milieu
favorable à la création d’une personnalité propre et solide.
Les rituels d’appartenance à un
groupe évoqués plus haut, sont manquant d’où une perte de repères.
C’est alors que se crée
une volonté de s’émanciper induit par l’individualisme de masse.
Cet état de solitude crée une
souffrance interne et existentielle terrible qui mène les white trash à tenter d’exister.
Prenons
certaines célébrités telles que Lady gaga et sa robe composée de morceaux de viandes ou
Paris Hilton exhibant sont corps de façon irrévérente.
Ces archétypes de la réussite,
ambassadeurs du rêve américain, riche et célèbre sont des plus excentriques.
Elles possèdent
le privilège de l’identité et par conséquent se transforme en un idéal à atteindre.
Les white
trash, vont dès lors mimer ces idéaux et ainsi adopter l’excentricité comme moyen de
distinction dans l’espoir d’atteindre un état d’existence social.
De fait, il n’est pas rare de
croiser des personnes dénudées ou mutilées par des piercings ostentatoires dans les hyper-
marchés à bas coûts des Etats-Unis.
Finalement nous pouvons constater que l’auteur ne nous
parle pas d’argent ou du moins pas uniquement.
En effet, le coût qu’évoque Ambrose Bierce
est lié à l’esprit des white trash.
Pauvre et mutilé par le manque d’éducation et de repère qui
les conduits à s’en remettre aux médias pour se créer eux-mêmes une valeur sociale.
Comme
le dit le psychiatre et psychanalyste Robert Neuberger : « L’excentricité est une façon
autoproclamée d’exister ».
Dès lors, nous pouvons aborder la deuxième question qui nous conduit à un questionnement
vis-à-vis du rejet qu’engendrent ces populations.
En effet, pourquoi les white trash créent plus
de dégouts que les SDF qui jonchent les trottoirs des plus grandes villes ? Tout est question de
point de vue.
En effet, le SDF classique est très différent de nous, on ne se sent pas concerné
par sa condition on aura donc plutôt tendance à adopter un sentiment de tolérance voir de
compassion.
En sommes on ne se reconnaît pas en eux.
En revanche les white trash,
consommateur bas de gamme excentrique, sont « des miroirs horrifiques », comme le dit
Véronique Hervouët.
Ces derniers exposés au vus de tous dans une société basée sur la
consommation nous renvoie une image qui nous dégoûte et qui nous fait peur.
Ainsi, le fait de
rejeter sans vergogne ces « déchus de la société », implique que nous n’appartenons pas à
cette classe sociale.
Il s’agit tout bonnement de sacrifice.
Récemment j’ai expérimenté cela.
Un
ami, dont les problèmes familiaux et financier hantaient sa vie, chez qui son négativisme
généralisé, son manque d’ambition et son pessimisme omniprésent m’ont fatigués et énervés.
Parfaitement conscient de sa situation il m’était impossible de rester en présence de cette
personne tant sa façon de voir appliquée à ma propre entité m’angoissait.
Et le fait de ne pas
être avec lui, m’éloignait implicitement de son statut.
Cette réaction est très dure mais fait
malheureusement partie de la psychologie humaine.
Carlos Burkhalter – 3M01 25.09.2012.
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