Dissertation sur la croyance
Publié le 19/02/2019
Extrait du document
«
Lorsque la croyance est une opinion fausse ou douteuse, comme par exemple les
préjugés, les illusions ou les superstitions, on peut constater que la garanti
objective est faible ou nulle, mais celui qui l’éprouve a une conviction très forte
du contraire, c’est le cas des phénomènes surnaturels ou magiques (guérisons
miraculeuses, pouvoirs de sorcellerie) ou encore des êtres ou évènements
merveilleux ou mythiques (fées, fantômes).
Au contraire, lorsque la croyance est considérée comme soupçons, présomptions,
suppositions, prévisions ou autres, les croyances sont susceptibles d’être vraies
ou d’avoir un certain fondement objectif, sont en attente de justifications ou de
vérifications.
Ou encore lorsqu’elles sont des convictions, des doctrines ou des
dogmes, elles reposent sur un fort sentiment subjectif, mais dont le fondement
objectif n’est pas garanti.
En revanche, lorsque la croyance est a son apogée, c'est-à-dire, lorsque l’on croit
en quelque chose ou quelqu’un, en d’autre terme avoir foi en… c’est une attitude
qui va au-delà de ce que les données ou garanties permettent d’affirmer.
Le
degré de certitude est très fort, bien que le degré de vérité objective soit très
faible.
En résume, on voit bien que les représentations auxquelles on accorde sa
confiance, sa fiabilité sont plus ou moins garanties, et qu’on croit plus ou moins
fermement ce que l’on croit, avec un sentiment subjectif qui peut aller de
l’incertitude complète, à la certitude totale.
A chaque fois, il y a un certain écart
entre les données et garanties objectives, et le sentiment subjectif par lequel on
adhère à ces données.
Les croyances sont plus ou moins fondées, mais, à ce qu’il
semble, elles ne sont jamais entièrement fondées.
La croyance est donc faible et irrationnelle du faite qu’elle est un faux savoir, et
un savoir insuffisamment fondé.
La croyance est synonyme, dans le pire de cas,
de superstitions, et dans le meilleurs des cas, d’opinion.
Elle est ainsi irrationnelle
et faible au sens où elle est une adhésion à une idée fausse, une sorte d’illusion,
ou bien à une idée peu probable ou très incertaine.
La plupart du temps, en effet,
il semble que nous n’avons aucune raison ou en tout cas aucune raison valide,
d’adhérer à ce que nous croyons.
On pet appeler cette conception de la nature de la croyance une épistémologie
dogmatique.
Ses deux plus grands représentants sont Platon avec son œuvre La
République , livre VII, part II et Descartes avec Règles pour la direction de l’esprit
et Méditations métaphysiques (méditation première).
En effet, Platon dans le texte intitulé « L’allégorie de la caverne » tiré de l’œuvre
La République raconte l’histoire d’enfants vivant dans une caverne éclairée
uniquement par un feu.
Les enfants sont attachés au cou, les bras et les jambes
pour qu’ils ne puissent voir que les ombres des figurines.
Toutes ses ombres de
figurines, qui racontent une histoire, sont pour les enfants la pure réalité et ils y
croient fortement ; pour eux c’est une certitude.
Mais leur croyance ne devient-
elle pas absurde lorsque l’un des enfants sort de la caverne et découvre que ce
qu’ils croient être réels depuis toute leur vie, n’est en faite qu’une représentation
de la réalité ?
À travers cette allégorie, Platon met en scène la condition humaine , la nôtre,
mais également celle de nos ancêtres.
Pour lui, nous sommes tous prisonniers
d’une caverne.
Cette caverne dans laquelle nous sommes pris au piège, c’est l’illusion .
Platon affirme nous vivons tous dans l’illusion.
Nous sommes prisonniers de nos
jugements, de fausses idées reçues, de croyances … Et tout ça, ça nous empêche
2.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Toute croyance est-elle contraire à la raison ? En savoir plus sur http://www.intellego.fr/soutien-scolaire-terminale-l/aide-scolaire-philosophie/corrige-gratuit-dissertation-bac-l-2012-philosophie-toute-croyance-est-elle-contraire-a-la-raison-/54995#gYTVQZMFbhsYSeHJ.99
- philo: Méthode de la dissertation.
- Dissertation: Peut-on considérer que la métropolisation engendre à la fois un processus de concentration et d’accentuation des inégalités ?
- Dissertation: conseils
- dissertation des cannibales et des coches