Devoir de Philosophie

dissertation: suis-je responsable de ce que je suis ?

Publié le 08/01/2013

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Devoir de philosophie Dissertation : Suis-je responsable de ce que je suis ? La responsabilité pose tout d'abord le problème de la nature du lien que l'homme entretient avec ses actes : sommes-nous responsables seulement des actes que nous avons directement commis ? C'est pour cela que la question « suis-je responsable de ce que je suis ? « nous amène à nous étonner car comment le passé, qui n'est plus, pourrait-il avoir construit le présent : le passé, peut-il avoir une efficacité ? Ce qui ne dépend pas de moi, ce dont je ne suis pas responsable, n'est peut-être que la base sur laquelle je vais être libre de construire mon identité. On pourrait tout d'abord répondre oui car, d'après le libre arbitre, on assume entièrement nos actes et donc l'ensemble de notre passé. Par exemple, le fait de s'approprier un caractère qui nous est propre tel que la jalousie est une preuve que nous le nous sommes forgés tout au long de notre vie. Cependant on pourrait aussi dire non car, contrairement au libre arbitre, le déterminisme affirme que, même si l'on assume nos actes, une petite partie de nous est déterminée. Celle-ci serait donc « programmée « dés notre enfance et même avant ; par exemple par l'éducation de nos parents. Ainsi cette question ne reviendrait pas à dire suis-je ce que mon passé a fait de moi ? Ou bien encore suis-je responsable de mes actes ? Comment notre projet et notre action qui viennent de passer ont produit ce que nous sommes devenus ? N'est-ce pas le propre de la liberté que de se construire par un projet ; par la volonté qui maîtrise les moyens ? Dans un premier temps nous verrons que, d'après le libre arbitre on se détermine par soi-même et donc que nous sommes entièrement responsables de nos actes. Ensuite nous étudierons le point de vue opposé des déterministes qui, selon eux, associent le passé a un système de cause a effets. Enfin nous montr...

« Ainsi le fait de choisir celui que l’on veut devenir implique une notion de liberté qui ne se prouve pas mais qui s’éprouve.

Nous sommes libres de tout vouloir ou de tout nier.

C’est pour cela que l’on peut choisir de faire quelque chose ; parce qu’on est libre de le faire.

De plus, le fait d’être responsable de soi implique aussi de vivre dans une civilisation où l’homme possède à la fois une liberté de volonté mais aussi une liberté de parole, de pensée et d’action. Cet ensemble de libertés est lié à la responsabilité et au choix.

En effet il reste chez l’homme, la notion d’essence idéale que l’homme devrait réaliser pour être digne d’un être humain.

Ainsi il n’y a aucune valeur en soi de bien ou de mal : ces valeurs sont inventées par l’homme et nous pouvons donc les changer. Ainsi la dignité humaine tient a sa liberté car il n’y a pas une nature humaine mais un mouvement par lequel l’homme décide et réalise son essence : l’homme est ce qu’il devient.

Donc on est responsable de ce que l’on est car on a pu choisir de l’être. Mais que penser alors de tous nos gestes mécaniques comme lever le bras par exemple.

Poussons encore un peu plus loin l'idée : comment décider de tout alors que nous n'avons aucun pouvoir de décision sur notre venue au monde.

Ainsi le concept du libre-arbitre est mis à mal par celui du déterminisme. Le déterminisme est une notion philosophique selon laquelle chaque évènement est déterminé par un principe de causalité scientifique et selon laquelle un ensemble de fait vont déterminer notre façon d’agir et de penser.

Celui-ci existe chez tous les êtres vivants et l'Homme n'y échappe pas : nous y sommes tous soumis.

D’après cette théorie certains facteurs génétiques et culturels nous orientent.

Ainsi de nombreux facteurs nous détermineraient tels que l’hérédité, l’éducation et la société : au niveau du caractère on peut se demander si il y a une part d’innée.

En particulier, on peut se demander si les hommes sont déterminés par la nature de leur corps à avoir tel type de caractère.

Ainsi, certains seraient d’avis pour dire que nous n’avons pas de nature mais affirmeraient que ce que nous sommes est forgés par l’éducation que nous recevons : nous serions déterminer par notre milieu et par notre enfance à être ce que nous sommes.

C’est pour cela que l’ensemble de ces facteurs peuvent être classés en deux grands groupes totalement différents. En effet certains facteurs, appelés facteurs innés, nous seraient octroyés dés notre naissance tel que les facteurs génétiques (qui proviennent de nos parents) ainsi que les facteurs biologique qui nous sont entièrement propres.

Ceux-ci serait donc « programmés » dés notre naissance et ainsi, impossible à changer tel que le degrés de pilosité ou bien la couleur de nos yeux ; car il font partie intégrante de nos gènes. Le second groupe serait constitué de facteurs extérieurs acquis.

En effet, ce serait des facteurs qui ont pour but de conditionner les individus tout au long de leur vie et qui seraient en rapport avec l’influence du milieu.

Ils seraient entraînés tout d’abord par la civilisation et plus précisément la culture et la religion.

Ainsi le fait de vivre dans une certaine culture ou religion nous déterminerait ; par exemple l’acceptation de la polygamie dans les pays musulmans alors que celle-ci est formellement interdite dans les pays occidentaux tel que la France.

De plus ces facteurs proviendraient aussi de l’éducation de nos parents.

Ainsi nos parents nous formeraient dés notre naissance et nous imposeraient plus ou moins d’interdits tels que celui de l’inceste ou celui du meurtre.

Enfin la société ferait aussi partie de ce groupe.

En effet selon où l’on pourrait vivre, on aurait différents comportement et différentes façon d’agir : par exemple un individu vivant dans un quartier à risques aurait des comportements sociaux totalement différent qu’une personne vivant dans un quartier aisé, même si ceux-ci son acceptés dans sa société. Pour résumer, l’homme naît inachevé et a besoin d’une éducation pour devenir un être humain. Ainsi ces deux types de déterminismes cohabitent et induisent un certain nombre de comportements qui, pour les tenants du déterminisme, empêche tout libre arbitre.

Ainsi les déterministes pensent que l’homme agit que pour des facteurs non influençables et donc qu’il ne saura jamais tenu responsable d’actes qui dépendent pas de sa volonté propre.. »

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