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Dissertation Qu’est-ce que l’homme?

Publié le 28/02/2024

Extrait du document

« La plupart des personnes répondraient à cette question par une simple définition biologique.

Or la question qu’est-ce que l’Homme renvoie à une contradiction.

En effet, on peut poser une réponse immédiate tel que : l’homme se distingue de l’animal par son accès à la culture.

Cependant, il existe une multiplicité de cultures particulières qui chacune, prétendent posséder la seule définition véritable de l’humanité.

Ainsi, une problématique apparaît, on pourrait alors demander quels sont les points communs aux différentes cultures humaines qui nous permettent d’atteindre une définition unique de l’homme. Pour à la problématique trouvée, nous verrons dans un premier temps ce qui distinguent l’homme des autres espèces animales.

Nous nous demanderons dans un second temps s’il existe une norme universelle permettant de caractériser l’humanité dans son ensemble.

Nous finirons par nous interroger sur notre capacité à dépasser à la fois l’ethnocentrisme et le relativisme en établissant des caractères universels communs aux différentes cultures humaines ? Pour pouvoir définir l’homme, nous pouvons commencer par définir ce que l’homme n’est pas.

Nous pouvons ainsi différencier l’homme à l’animal. L’animal se reconnait par son instinct sauvage.

Il organise sa vie autour de deux tendances innées.

Il cherche à préserver son intégrité physique, en répondant à ses besoins primaires, mais également à se reproduire afin de préserver et de développer son espèce.

De ce fait, un animal ne distingue pas de son espèce mais vit afin d’assurer la continuité de cette dernière.

Par exemple, on peut retrouver des périodes de reproduction chez l’animal qui lui permet de se reproduire mais il n’aura pas d’acte sexuelle en dehors de cette période afin de satisfaire un besoin. Nous pouvons alors se demander si l’homme vit seulement pour son espèce, afin de le placer par rapport à l’animal.

Or, au contraire de l’animal, l’homme vit pour satisfaire son bonheur singulier, on peut alors différencier les individus de l’espèce. Contrairement à l’animal, l’homme s’est arraché à son instinct par la liberté afin de poursuivre sa libre orientation.

L’homme est donc un être de culture.

En effet, l’homme peut facilement faire passer son plaisir personnel avant le bien-être de la société. Ceci nous pousse à se demander si l’individu est véritablement libre d’inventer son mode de vie.

L’homme étant un être de culture, il vit dans une société, comportant un ensemble de mœurs et de traditions.

Ainsi, nous pouvons supposer que la liberté de chaque homme est conditionnée pour rentrer dans les normes de cette société.

En effet, un individu ne peut ignorer les codes sociaux sous peine de se voir exclu de sa société.

Certaines règles sont instaurées dès le départ, auxquelles chaque individu doit se soumettre afin d’en faire partie.

Effectivement, il est difficile de vivre à notre époque comme un chevalier du Moyen-Âge à son époque. Puisque l’homme est un être cultivé, il existe une multiplicité de mode vie.

À partir du moment où il existe différentes cultures, il est difficile de trouver un mode de vie communs aux hommes. Nous allons donc chercher une possible norme universelle aux hommes permettant de caractériser l’humanité. Ainsi, nous pourrions commencer à chercher un critère, une société de référence permettant de juger de l’humanité d’une culture, or nous tomberions dans l’ethnocentrisme.

Nous en concluons alors qu’il n’existe pas de norme universelle car chaque culture est particulière, et a ses propres valeurs et références.

En effet, chaque société juge des autres par rapport à sa définition du normal et de l’anormal, de l’humain et de l’inhumain.

On peut ici s’appuyer sur le texte de Lévy-Strauss dans Race et Histoire, où il montre que l’attitude ethnocentrique est une attitude d’origine inconsciente et universelle. De ce fait, s’il n’existe pas de culture universelle, ne faudrait-il pas abandonner la possibilité d’établir une norme universelle de l’homme, et admettre que chaque norme est relative à la culture qui l’institut.

Par suite, pour éviter de se forger une norme absolue et tomber dans l’ethnocentrisme, il faudrait peut-être employer une vision relativiste, comme l’a fait Protagoras, et estimer que la diversité des cultures humaines peut permettre de définir l’homme.

En effet, certaines traditions dans les peuples indigènes peuvent sembler inhumaines dans les sociétés occidentales mais tout à fait normales dans leur propre société. Pour autant, le relativisme peut remettre en cause la justice, ou la morale.

Il s’oppose à toute vérité absolue car celle-ci dépendrait de celui qui la regarde.

Ainsi, il nous pousserait à tout accepter, même la remise en cause de la dignité d’un homme, et donc à accepter tout acte inhumain.

On peut en effet s’appuyer sur une citation de Blaise Pascal : « Vérité en deçà des Pyrénées, erreur.... »

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