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Dissertation : Quel est l’intérêt de lutter contre les préjugés ?

Publié le 05/11/2022

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« Dissertation : Quel est l’intérêt de lutter contre les préjugés ? Albert Einstein, grand scientifique, a dit un jour : « Il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé ».

Cette phrase est forte de sens, car ce qui nous ait impossible de détruire au sens scientifique n’est rien à côté d’un préjugé. Ce concept social est très connu pour ce qu’il apporte… Mais qu’est-ce qu’il apporte ? C’est ce que nous allons nous demander aujourd’hui avec une question : « La lutte contre les préjugés est-elle vaine, ou l’essence qui alimente la création de préjugés ? » Dans le but de répondre à cette question, voyons les choses en trois points : - Création et définition des préjugés. - Conséquences et séquelles. - L’utilité de ces préjugés. En terme métaphysique, le préjugé est une doxa, un comportement, une préoccupation mentale et un jugement apporté sans réelle connaissance suffisante ou réflexion approfondie.

En somme, un ensemble de croyances infondés que l’Homme engendre face à un événement ou des choses entendus mais non vérifiés. Ces croyances engendrées vont, à l’instar d’un bon vin, macéré pour donner quelque chose de plus « grandiose ».

Grandiose sans positivité, malheureusement.

En effet, l’Homme est un animal social, donc fatalement il est amené à se faire de plus en plus d’idée.

Et ces idées, elles ne sont pas sans conséquences, évidemment.

Et cette manière de faire n’est pas nouvelle, il y a des milliers d’années que socialement, l’homme porte un regard préconstruit et inchangé sur certaines choses sans avoir le recul nécessaire pour y réfléchir.

Certains pensent que les choses sont ainsi et que nous n’y pouvons rien, certains utilises les croyances pour justifier leurs actes.

Mais nous parlons de croyances, des croyances sont des faits que nous pensons vraies sans que nous remettions cela en question.

Cela s’applique aux préjugés.

L’homme à peur de l’inconnu, il a besoin d’avoir l’illusion de le connaître, mais cette illusion que l’on appelle « croyance » est source de conflits dans certains cas. Ces croyances, ces idées préconçues, tant de mot pour les décrire sont au cœur de bien des conflits.

La haine des étrangers, la haine des homosexuels, la peur d’un quartier ou d’un autre, le dégout pour un homme, le machisme envers les femmes.

Qu’est-ce que nous donnes ces idées ? De la colère, de l’injustice, de l’incompréhension.

Ces ressentiments vont engendrer de la haine supplémentaire et faire rentrer les malheureux participants dans un torrent, un cercle vicieux qui prend une ampleur de plus en plus importante sans laisser la chance au premier venu d’en sortir.

Et pourquoi est-il si difficile d’en sortir ? Car tout le monde finit par en être concerné, un individu est entier car ses parties qui le composent ne le sont pas.

Chaque partie est différentes, l’une d’elle finira droit dans le viseur. De là vienne des règlements de comptes, des combats politiques, des meurtres, des violences inimaginables pas seulement physique mais verbale également.

Du harcèlement au suicide.

Les relations sociales, les liens cosmopolites, tout ceci devient qu’une simple utopie face à cela.

Et les séquelles ne sont pas ce qui manque.

Le conflit de couleur entre les personnes blanches et les personnes noirs sont un très bon exemple de ce qu’un conflit basé sur un préjugé peut avoir comme conséquence et laisser comme séquelle.

Aux Etats-Unis par exemple, l’esclavage des noirs dans des colonies aux Etats-Unis pour avoir une main d’œuvre bon marché, qui va mener à des révoltes plus tard comme avec Martin Luther King, un politicien qui s’est battu contre les préjugés envers les gens de sa couleur qui ont vécu l’enfer, il donna sa vie à ce combat.

Il y a également les ressentiments, comme les colonies africaines qui se sont battus durant la 1ère et Seconde Guerre Mondiale sans que l’histoire se souvienne d’eux. Encore aujourd’hui, cette haine est moins présente, mais elle n’a pas disparu.

Alors si c’est si dangereux, cela ne devrait pas nous être utile, peut-on nous dire. L’utilité d’un préjugé n’est pas ce que l’on se demandera quand on en est victime ou témoin directe. Mais pourtant peut-on dire qu’il est réellement nécessaire de s’en débarrasser ? D’un point de vue éthique, oui. L’Homme doit être en paix avec ses semblables, doit se sentir bien là où il va, son esprit doit être apaiser car ce bien-être est plus qu’une nécessité mais un besoin vital, un but final.

Il faut être en paix avec son corps pour que la paix peuple notre âme.

Mais pourtant, ce n’est qu’une utopie..... »

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