Dissertation Problématique : Est-ce que la société de consommation nous rend heureux ?
Publié le 03/06/2023
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Dissertation
Problématique : Est-ce que la société de consommation nous
rend heureux ?
Dans le cœur des personnes, Noël est une fête religieuse qui
symbolise le bonheur et les retrouvailles, tout en profitant des cadeaux
offerts les uns aux autres.
La société de consommation utilise cette image
de fête commerciale ayant pour but de faire de larges bénéfices.
Dans
notre monde dominé par l’esprit du capitalisme et ses valeurs
matérialistes, l’acquisition de biens de consommation est présentée
comme une condition nécessaire et suffisante du bonheur.
La
consommation est le fait de consommer des biens et des services
marchands.
Quant au fait d’être heureux, cela représente le bonheur.
Le
bonheur se définit comme l’état de complète satisfaction, et de bien-être.
Cette satisfaction peut être plus ou moins intense.
Cependant le bonheur
est un sentiment propre à chacun.
Il est donc légitime de se demander, si
la société de consommation nous rend heureux ? Dans un premier temps
nous allons voir que la société de consommation nous procure du bonheur
et de la satisfaction.
Dans un second temps, nous nous intéresserons à la
société de consommation qui nous éloigne du bonheur.
Pour commencer, la consommation est un plaisir pour le
consommateur.
En effet, un acheteur peut se permettre d’acheter un
produit qu’il convoite et dont il rêve.
Par exemple une personne qui adore
la lecture et les polars se fera plaisir en achetant le dernier livre de Harlen
Coben ou en encore de Lisa Garnier, voire en achetant plusieurs.
On peut
donc constater, que la consommation nous procure du plaisir, car elle
remplie nos envies et nous satisfait.
Lorsqu’on consomme on se sent
heureux, cela nous apporte de la satisfaction et du bonheur.
De plus, lorsque l’on consomme beaucoup, on obtient ce que
l’on veut.
Dans le film Lion, un jeune enfant vit en Asie avec sa famille ;
ils n’ont rien à boire ni à manger.
Si ce garçon et sa famille avaient eu de
l’argent pour consommer, cela leur aurait grandement facilité la vie.
De
plus, consommer permet une meilleure intégration dans la société.
Aujourd’hui, avoir les dernières chaussures Adidas, ou le dernier t-shirt
Lacoste montre que l’on suit la nouveauté.
La possession de ces objets
nous valorise aux yeux des autres, et permet une intégration dans notre
société, et dans un groupe.
La personne qui possède ces biens se sentira
beau, à la mode, et aura plus confiance en soi-même, il sera donc
heureux.
Par exemple, le récit , raconte l’histoire d’un
homme banal, d’un ‘’Monsieur tout le monde’’ qui est fasciné par les pubs
mais pas influencé.
Un jour il se rend à la consommation, et dépensa donc
tout son argent et son temps afin de devenir le ‘’top du top’’.
Il n’utilise
maintenant que ‘’de la marque’’ (il se rase avec Gillette, boit du Nescafé, il
met des caleçons Dim…).
Cela lui a permis de devenir très sophistiqué, il a
gagné confiance en lui, et il est .
Il a pu ainsi
grâce à la consommation s’intégrer (il invite une fille à prendre un verre
avec lui).
De même, consommer est aussi un plaisir personnel : se
permettre de s’acheter ce que l’on souhaite nous procure un certain
plaisir, qui contribue à être heureux.
De plus, consommer rend la vie plus
facile.
Si l’on a des soucis avec son lave-vaisselle, et qu’on profite pour
l’acquérir d’un nouveau robot pour faire la cuisine, cela nous permet de
passer moins de temps en faisant toutes ces tâches ménagères et donc
passer plus de temps avec notre famille ou nos amis.
En effet, le 27 octobre 1948, le libre-service fait son apparition
en France à Saint-Étienne avec le premier magasin en libre-service
Casino.
Le libre-service est une méthode qui permet aux clients d’assurer
lui-même toutes les phases de l’acte de vente, jusqu’au transport de la
marchandise vers les caisses de sortie, sans l’intervention d’un vendeur.
Aristide Boucicaut populaire auprès d'une clientèle majoritairement
féminine créé la formule du « libre accès, libre-toucher » dans son
magasin du Bon Marché à Paris.
En éloignant le vendeur, le concept de
magasin en « libre-service » rapproche le client de la marchandise, ce qui
lui confère une plus grande liberté.
Le libre-service est accompagné le 15
juin 1963 par le premier hypermarché.
Il ouvre ses portes à SainteGeneviève-des-Bois, au carrefour du Donjon, dans la banlieue sud de
Paris, il propose 5 000 références de produits différents, avec 450 places
de stationnement et s’étend sur 2 500 m2 , ainsi qu’une station-service où
le prix du carburant ordinaire se veut compétitif.
Ce concept, alors
révolutionnaire, connait un succès immédiat et change radicalement les
modes de consommation des Français.
De plus, les Français sortent de la
Seconde Révolution et on besoin de profiter, c’est les ‘’Trente Glorieuse’’.
Ce concept est un véritable succès.
Il s’accompagne du ‘’tout sous le
même toit’’.
C’était encore du jamais vu.
Des personnes venaient à 40km
aux alentours du magasin.
"On sait pertinemment qu’à tel endroit, il y a
tel chose et on n’est pas influencé ni pour une chose, ni pour une autre.
Il
n’y a personne qui vous pousse, on prend tout son temps", expliquait une
cliente en ce fameux jour.
Par ailleurs, la consommation est une sorte de cercle vicieux où
plus on consomme, plus on veut consommer.
On s’enferme nous-même
dans une prison de consommation comme le collage de Pascaline Hacard
le montre.
Pascaline Hacard nous propose un collage, c’est-à-dire un
assemblage d’étiquettes qui se superposent et sur lesquelles on peut lire
des noms de marques relevant de domaines variés tels que ceux de la
communication, de l‘ameublement, de l’habillement, de la parfumerie, de
l’alimentation et concernant tous les budgets.
Il pourrait ne s’agir que
d’objets ; mais notre regard est attiré par une étiquette reproduisant un
code-barres qui se détache et s’impose au milieu de l’œuvre.
En son
centre, on découvre une silhouette humaine les bras levés et comme
accrochés aux traits constitutifs du code-barres.
Un certain malaise surgit
face à ce qui nous est ainsi donné à voir et suggéré.
Ce collage pousse au
plus loin la technique de la superposition.
En effet, le code-barres se
superpose au premier collage qui en constitue l’arrière-plan, lui-même
étant mis en évidence par sa place centrale de premier plan.
L’opposition
entre la mosaïque des couleurs des étiquettes des marques et le noir et
blanc du code-barres forme un contraste.
Les deux documents insistent
sur la profusion des marchandises : la multitude d’étiquettes fait écho à
celle des marchandises qui emplissent nos chariots.
Mais chez Pascaline
Hacard, nous sommes agressés par les multiples propositions qui s’offrent
à nous.
Nous sommes considérés ici comme des victimes du marketing.
Le
buste symbolisant l’individu évoque le consommateur incarcéré dans la
prison qu’est la société de consommation : captivé par les marques, il
cherche une impossible issue.
La situation confine au tragique et nous
invite à réfléchir.
De plus la consommation peut pousser à devenir
incontrôlable, presque animal.
Le roman Au....
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